Taxe Choc Piscines Non Couvertes
Dans un contexte où les enjeux environnementaux et sécuritaires prennent une place croissante, une nouvelle taxe vient d’être instaurée pour les propriétaires de bassins non couverts dans plusieurs départements français. Cette mesure, d’un montant annuel de 320 euros, vise à encourager l’adoption de solutions plus durables et sécurisées. Mais comment est-elle perçue sur le terrain ? Quelles sont les alternatives pour les propriétaires ? Plongée dans un sujet qui fait des vagues.
Face à la recrudescence des accidents domestiques liés aux bassins ouverts et à l’urgence de préserver les ressources en eau, le gouvernement a décidé d’agir. Cette taxe, appliquée dans 14 départements, sert de levier pour inciter les propriétaires à sécuriser leurs installations. Selon une source du ministère de l’Environnement, l’objectif est double : réduire les risques d’accidents et limiter le gaspillage d’eau.
Les propriétaires de piscines, bassins d’agrément ou plans d’eau artificiels non couverts dans les zones concernées devront s’acquitter de cette taxe. Parmi eux, Élodie Vasseur, propriétaire d’une maison dans les Bouches-du-Rhône, témoigne : « Avec deux jeunes enfants, je savais déjà qu’il faudrait couvrir la piscine un jour. Cette taxe a accéléré ma décision, même si le coût initial est élevé. »
Les avis divergent. Certains, comme Thibault Lenoir, viticulteur en Dordogne, s’indignent : « Entre les taxes foncières, les charges, et maintenant ça… On se sent pris à la gorge. » D’autres, à l’image de Camille Dujardin, retraitée dans le Var, y voient une nécessité : « L’eau est rare ici. Si ça peut éviter qu’elle s’évapore inutilement, tant mieux. »
Plusieurs options existent pour éviter la taxe :
Matthieu Roussel, gérant d’une entreprise d’aménagement paysager à Nice, constate une hausse des demandes : « Beaucoup préfèrent investir une fois pour toutes plutôt que de payer indéfiniment. On conseille des modèles solaires, qui réchauffent l’eau en plus de la protéger. »
Selon une étude récente, les bassins couverts réduisent l’évaporation de l’eau de près de 70% et limitent la prolifération d’algues. Pour Léa Moreau, hydrologue à Montpellier : « Dans le Sud, où les sécheresses s’intensifient, chaque goutte compte. Les couvertures permettent aussi de réduire l’usage de produits chimiques. » Sur le plan économique, cette mesure dynamise les entreprises locales spécialisées, mais pèse sur les budgets des ménages.
Les départements concernés sont principalement situés dans le sud de la France (Alpes-Maritimes, Var, Hérault…), ainsi que quelques zones touristiques du littoral atlantique. Les mairies devront informer les propriétaires et veiller au recouvrement de la taxe.
Si cette taxe suscite des réticences, elle s’inscrit dans une logique plus large de préservation des ressources et de sécurité publique. Entre contrainte budgétaire et prise de conscience écologique, les propriétaires ont désormais le choix : payer pour le statu quo ou investir dans l’avenir.
14 départements, majoritairement dans le sud de la France, où la densité de piscines privées est importante.
Certaines communes proposent des subventions, renseignez-vous en mairie. Des crédits d’impôt pour travaux écologiques peuvent aussi s’appliquer.
Outre le paiement de la taxe avec majoration, des contrôles pourraient entraîner des amendes en cas de non-conformité persistante.
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