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Cette infraction méconnue vous coûtera cher en 2025 — attention au téléphone au volant

Chaque jour, des milliers d’automobilistes prennent le volant en pensant respecter scrupuleusement le code de la route. Pourtant, certains d’entre eux commettent, sans le savoir, des infractions qui peuvent leur coûter cher — points de permis, amendes, voire accidents. L’un de ces écarts réglementaires, méconnu du grand public, vient de faire l’objet d’une sanction sévère à l’encontre d’un conducteur qui croyait pourtant être dans son bon droit. Son témoignage, comme celui de nombreux autres usagers de la route, montre à quel point les règles peuvent être mal comprises, voire mal interprétées, malgré une bonne volonté manifeste.

Qu’est-ce qui a conduit Julien à une sanction inattendue ?

Julien Mercier, 42 ans, ingénieur dans une entreprise de logistique à Lyon, conduit quotidiennement sur la rocade est de la métropole. Ce trajet, qu’il effectue depuis plus de cinq ans, est devenu une routine. « Je connais chaque virage, chaque radar », sourit-il, encore marqué par l’incident. Pourtant, un matin ordinaire, tout a basculé. Arrêté lors d’un contrôle routier de gendarmerie, il a été verbalisé pour usage interdit du téléphone au volant. Le motif ? Il utilisait son smartphone en mode haut-parleur, tout en le tenant dans la main droite, pendant qu’il parlait à un collègue. « Je n’étais pas en train de taper un message, je ne faisais qu’écouter ! Je pensais que c’était autorisé, surtout avec le son activé », explique-t-il, encore étonné.

Pour Julien, comme pour beaucoup, le haut-parleur équivaut à une main libre. Erreur fatale. Selon l’article R412-6 du code de la route, « il est interdit de conduire en tenant un téléphone en main, quel que soit son mode d’utilisation ». Ainsi, même si l’appareil est en communication vocale, le simple fait de le tenir constitue une infraction. « L’agent m’a montré la loi sur sa tablette. J’ai été sonné. Je n’avais jamais entendu parler de cette nuance », confie Julien. Le verdict : 135 euros d’amende et la perte de trois points sur son permis. Un coup dur pour un conducteur sans antécédent depuis plus de quinze ans.

Quelle est exactement la règle en vigueur ?

Depuis 2003, l’utilisation du téléphone tenu en main au volant est interdite en France. La loi a été renforcée en 2016, puis à nouveau en 2021 avec l’introduction de radars automatiques capables de détecter cette infraction. Pourtant, une confusion persiste : beaucoup pensent que le simple fait de ne pas manipuler activement l’appareil — comme composer un numéro ou répondre à un SMS — les met à l’abri. Ce n’est pas le cas.

La règle est claire : le téléphone ne doit pas être tenu. Il doit être fixé à un support ou intégré au système de la voiture via Bluetooth. Même en mode haut-parleur, s’il est dans la main, l’automobiliste est en infraction. « Ce que les gens oublient, c’est que la loi ne se base pas sur l’intention ou la fonction utilisée, mais sur la posture physique », précise Thomas Lefebvre, formateur en sécurité routière depuis vingt ans. « Tenir le téléphone, même pour une simple écoute, signifie que vous êtes en mesure de le manipuler à tout moment. C’est donc une source de distraction potentielle, et la loi le sanctionne comme telle. »

La distraction, même minime, est prise au sérieux

Les autorités insistent sur le fait que toute interaction avec un téléphone, même passive, diminue l’attention du conducteur. Une étude de l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) révèle que les distractions liées aux écrans augmentent le risque d’accident de 400 %. « En 2 secondes à 90 km/h, vous parcourez l’équivalent d’un terrain de football les yeux ailleurs », rappelle Thomas Lefebvre. « Même une conversation en cours peut détourner l’esprit du trafic, surtout si vous êtes en train de tenir l’appareil. »

Quelles sanctions encourent les contrevenants ?

Les conséquences de cette infraction sont loin d’être symboliques. En cas de contrôle, l’automobiliste s’expose à une amende forfaitaire de 135 euros, réduite à 90 en cas de paiement anticipé. La perte de trois points est automatique. En cas de récidive dans les 12 mois, les sanctions s’alourdissent : jusqu’à 1 500 euros d’amende et une suspension de permis possible.

« Trois points, ce n’est pas rien, surtout si vous en avez déjà perdus par le passé », souligne Julien. « J’ai dû suivre un stage de récupération de points quelques mois plus tôt pour une limitation de vitesse dépassée. Là, en une minute, j’ai tout perdu. » Il ajoute : « Ce qui m’a le plus marqué, c’est le sentiment d’injustice. Je n’étais pas en faute, selon mon entendement. Mais la loi est là pour protéger, pas pour discuter. »

Et les radars automatiques ?

Depuis 2023, la France a déployé des radars spécifiques capables de détecter les téléphones tenus en main. Ces dispositifs, utilisant la reconnaissance d’image, photographient l’intérieur de l’habitacle et analysent la position des mains du conducteur. Si le téléphone est visible dans la main, une contravention est envoyée par courrier. « C’est une avancée technologique qui effraie certains, mais elle sauve des vies », affirme Thomas Lefebvre. « On a constaté une baisse de 28 % des infractions de ce type dans les zones équipées. »

Comment éviter de commettre cette erreur ?

Julien a tiré les leçons de son erreur. Depuis l’incident, il a installé un support magnétique sur son tableau de bord et connecte systématiquement son téléphone en Bluetooth avant de démarrer. « C’est devenu un rituel. Comme attacher ma ceinture. » Il a même modifié ses habitudes : plus de conversations téléphoniques en conduisant, sauf en cas d’urgence. « Je préfère rappeler une fois garé. »

Quels gestes adopter au quotidien ?

Les experts recommandent plusieurs mesures simples mais efficaces :

  • Installer un support fixe pour le téléphone, positionné à hauteur des yeux et ne gênant pas la visibilité.
  • Activer le mode « Ne pas déranger » ou « Conduite » sur le smartphone pour limiter les notifications.
  • Préprogrammer les itinéraires avant de démarrer, et éviter toute manipulation en cours de route.
  • Utiliser les assistants vocaux intégrés (Siri, Google Assistant) sans toucher l’appareil.

« La clé, c’est l’anticipation », insiste Thomas Lefebvre. « Si vous savez que vous allez recevoir un appel important, prévoyez une pause. La route n’est pas un lieu pour gérer ses communications. »

Quel est le contexte plus large de cette réglementation ?

L’affaire de Julien s’inscrit dans une tendance nationale et internationale de renforcement des lois contre les distractions au volant. En 2023, plus de 3 200 personnes sont décédées sur les routes françaises, et près de 12 % des accidents mortels ont été liés à une distraction. L’Union européenne pousse à une harmonisation des sanctions, avec des campagnes de sensibilisation communes.

Des pays comme l’Allemagne ou le Canada ont adopté des mesures encore plus strictes : en Ontario, par exemple, tenir un téléphone au volant coûte 600 euros et quatre points, même si l’appareil est éteint. « L’Europe bouge, et la France suit », analyse Thomas Lefebvre. « On passe d’une logique de sanction à une logique de prévention. Mais pour ça, il faut que les gens connaissent les règles. »

Et les nouvelles technologies ?

Les voitures modernes intègrent de plus en plus de systèmes embarqués permettant une interaction mains libres. Pourtant, leur usage n’est pas exempt de risques. Une étude de l’Institut français des sciences et technologies des transports (IFSTTAR) montre que les conversations via système vocal peuvent entraîner une charge cognitive élevée, équivalente à un taux d’alcoolémie de 0,5 g/l. « Même sans toucher le téléphone, parler peut vous distraire », alerte Thomas Lefebvre. « Le meilleur moyen de rester concentré, c’est de ne pas parler du tout. »

Quel impact psychologique cette sanction a-t-elle eu sur Julien ?

« Au-delà de l’amende, c’est le sentiment de culpabilité qui m’a touché », confie Julien. « Je me suis dit : et si j’avais causé un accident ? Si j’avais blessé quelqu’un ? Je n’aurais pas pu me le pardonner. » Depuis, il s’est engagé dans des actions de sensibilisation au sein de son entreprise. « J’ai demandé à l’employeur d’organiser une session de prévention. On a invité un formateur, et j’ai raconté mon histoire. » Plusieurs collègues ont avoué faire la même erreur. « Un responsable d’équipe utilisait son téléphone en haut-parleur tous les matins. Il a arrêté le lendemain. »

« Ce qui m’a le plus surpris, c’est que personne ne savait. Même les jeunes, hyper connectés, pensaient que le haut-parleur les mettait à l’abri. »

Que retenir de cette affaire ?

L’histoire de Julien Mercier n’est pas isolée. Elle illustre un problème de fond : la méconnaissance des règles du code de la route, malgré une volonté de conduire prudemment. L’utilisation du téléphone, même en mode passif, reste une infraction grave. La loi ne fait pas de distinction entre envoyer un message et tenir un appareil en communication. Le simple fait de le tenir en main suffit à engager une sanction.

La sécurité routière ne repose pas seulement sur des panneaux ou des radars. Elle dépend aussi de la culture du risque, de l’information et de la vigilance individuelle. Comme le rappelle Thomas Lefebvre : « Conduire, c’est une responsabilité. Chaque geste compte. Même les plus anodins. »

FAQ

Est-ce que je peux utiliser mon téléphone en haut-parleur si je le tiens ?

Non. Le code de la route interdit de tenir un téléphone en main pendant la conduite, quel que soit son mode d’utilisation. Même en haut-parleur, l’appareil doit être fixé ou intégré au système de la voiture.

Quelle est la différence entre un kit mains libres et un téléphone tenu en main ?

Un kit mains libres permet une interaction sans contact physique avec l’appareil. Un téléphone tenu en main, même allumé ou en appel, constitue une infraction, car il suppose une manipulation potentielle.

Les radars de téléphone fonctionnent-ils la nuit ?

Oui. Ces radars sont équipés de systèmes infrarouges et fonctionnent 24h/24, y compris par mauvaise visibilité ou en conditions nocturnes.

Peut-on perdre son permis pour cette infraction ?

Une première infraction ne conduit pas à la suspension du permis, mais en cas de récidive dans les 12 mois, une suspension peut être prononcée, notamment si le conducteur est en dessous de 6 points.

Et si je suis en stationnement, puis-je utiliser mon téléphone ?

Oui, à condition d’être complètement arrêté, moteur éteint, et en dehors de la circulation. Si le véhicule est en stationnement mais encore enclenché dans le trafic (feu rouge, bouchon), l’interdiction s’applique.

Anita

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