Test de personnalité : votre choix de dessin révèle un traumatisme d’enfance inattendu

Les tests de personnalité fascinent autant qu’ils divisent. Alors qu’ils pullulent sur internet, certains affirment qu’ils permettent de décrypter des pans entiers de notre psychologie. Parmi eux, un test visuel original attire l’attention : le choix instinctif d’un dessin parmi quatre cercles tracés au stylo pourrait révéler un traumatisme d’enfance influençant encore nos comportements aujourd’hui. Mais comment un simple tracé peut-il en dire autant ? Et surtout, comment interpréter ces résultats sans tomber dans le déterminisme ?

Quel est l’objectif de ce test de personnalité ?

Contrairement aux quizz classiques, ce test repose sur une approche symbolique. « L’intérêt réside dans la réaction immédiate », explique Camille Rousseau, psychologue clinicienne. « Le cerveau traite inconsciemment des associations entre le dessin et des souvenirs refoulés. Le choix devient alors un miroir déformant mais révélateur de blessures passées. » Ce test ne prétend pas remplacer un diagnostic psychologique, mais il peut aider à identifier des zones d’ombre dans son histoire personnelle.

Comment fonctionne le test visuel des cercles ?

Les quatre cercles, apparemment identiques, diffèrent subtilement par leurs traits et leur structure. Le premier est un cercle simple avec une croix centrale, le deuxième inclut une flèche sortant du contour, le troisième arbore une ligne brisée à l’intérieur, et le quatrième présente un point central entouré de trois cercles concentriques. « La clé est la spontanéité », insiste Maïa Delorme, utilisatrice de ce test en ateliers de développement personnel. « Un ami a choisi le cercle 3 sans réfléchir, et trois semaines plus tard, il a découvert que son père biologique l’avait abandonné à sa naissance. »

Que révèle le choix du cercle 1 sur vos traumatismes ?

Le cercle avec une croix centrale attire ceux qui ont souffert d’humiliation. Clara, 34 ans, témoigne : « En primaire, ma maîtresse me comparait à ma sœur aînée devant toute la classe. Aujourd’hui, je crains toujours le jugement des autres, même si je me force à sourire. » Ce traumatisme se traduit par une quête constante de validation. Les personnes choisissant ce dessin ont tendance à adapter leur comportement aux attentes des autres, parfois au détriment de leur authenticité. « C’est une armure sociale », analyse Camille Rousseau, « mais elle peut devenir épuisante à long terme. »

Quelle blessure d’enfance se cache derrière le cercle 2 ?

Le cercle traversé par une flèche symbolise le rejet. Thomas, 41 ans, raconte : « Mes parents divorcés me confiaient à des voisins chaque week-end. Je me sentais comme un colis encombrant. » Ce traumatisme nourrit souvent une faible estime de soi, même chez des personnes professionnellement brillantes. « Thomas a mis vingt ans à comprendre que ses succès n’étaient pas une preuve d’amour », ajoute Maïa Delorme. Le cercle 2 renvoie à une peur profonde de l’abandon, qui peut se manifester par des dépendances affectives ou une hypersensibilité aux critiques.

Pourquoi le cercle 3 symbolise-t-il la peur de la solitude ?

Avec sa ligne brisée intérieure, ce cercle attire ceux qui ont connu l’absence d’un parent. Léa, 28 ans, évoque : « Mon père est parti quand j’avais six ans. Aujourd’hui, je reste amie avec des ex, même s’ils m’ont fait souffrir, juste pour ne pas être seule. » Ce traumatisme peut pousser vers des relations toxiques, comme si la douleur valait mieux que le vide. Camille Rousseau prévient : « La solitude n’est pas un manque à combler, mais un espace à apprivoiser. Les personnes choisissant ce cercle doivent apprendre à cultiver leur autonomie émotionnelle. »

Que signifie la préférence pour le cercle 4 ?

Les trois cercles concentriques autour d’un point central évoquent une trahison subie jeune. Hugo, 39 ans, partage : « Mon meilleur ami a volé ma copine au lycée. Depuis, je mets des années à faire confiance, même à ma femme. » Ce traumatisme se manifeste par une pudeur extrême, une difficulté à exprimer ses émotions. « Hugo a longtemps cru qu’il était seul contre tous », explique Maïa Delorme. « Le cercle 4 représente un besoin de protection, mais aussi une possibilité de transformation : chaque cercle est une couche de protection qui peut s’ouvrir progressivement. »

Comment interpréter ces résultats sans tomber dans la fatalité ?

Il est crucial de voir ces tests comme des points de départ, non des verdicts. « J’ai rencontré une cliente qui a choisi le cercle 2 mais s’est rendu compte que son vrai traumatisme était lié à une maladie infantile », précise Camille Rousseau. « Le dessin agit comme un catalyseur, pas comme une vérité absolue. » Les résultats doivent être nuancés par le contexte personnel. Pour Léa, le cercle 3 a été un déclic, mais c’est un accompagnement thérapeutique qui lui a permis de comprendre que sa peur de la solitude venait aussi d’un manque de modèles relationnels sains.

A retenir

Ces tests de personnalité sont-ils fiables ?

Ils n’ont pas de validité scientifique stricte, mais leur puissance symbolique peut déclencher des prises de conscience. Comme le souligne Camille Rousseau, « leur valeur réside dans leur capacité à poser des questions, pas à fournir des réponses définitives ».

Peut-on réellement identifier un traumatisme d’enfance via un choix visuel ?

Oui, dans la mesure où le cerveau associe inconsciemment des images à des émotions refoulées. Toutefois, cette identification reste subjective. Thomas a par exemple mis du temps à admettre que son cercle 2 renvoyait à une relation conflictuelle avec son père, alors qu’il pensait initialement à un professeur.

Que faire après avoir découvert son traumatisme symbolisé par un cercle ?

Plusieurs pistes : tenir un journal intime pour explorer les souvenirs liés, discuter avec des proches de confiance, ou consulter un psychologue. « L’important est de ne pas rester bloqué sur l’étiquette du cercle », conseille Maïa Delorme. « Chaque traumatisme peut devenir une source de force, à condition de l’affronter avec bienveillance. »

Conclusion

Ce test des quatre cercles n’est qu’un outil parmi d’autres pour explorer son histoire. Il ne remplace pas un travail thérapeutique, mais peut en être le premier pas. Comme le rappelle Clara, qui a choisi le cercle 1 : « J’ai cru que c’était une fatalité, jusqu’à ce que je comprenne que ma quête d’approbation venait d’une peur, pas d’une faiblesse. » En révélant ces traumatismes, le test offre une carte pour naviguer vers une guérison possible. Le cercle n’est pas une prison, mais une spirale ascendante où chaque tour nous rapproche de soi.