Tresor Pirate Saint Marie Secret
La côte bretonne n’a pas fini de livrer ses secrets. À Saint-Marie, commune discrète du Finistère, un éclat doré sous les gravats a réveillé la légende endormie d’un pirate redouté. Ce n’est pas un roman d’aventure, mais bien la réalité qui secoue depuis trois semaines cette bourgade de 2 000 âmes.
Le 14 juin dernier, lors de travaux d’aménagement place du Vieux-Port, l’équipe d’Éric Lanvin a fait une découverte qui allait tout changer. « La pelleteuse a heurté un objet métallique », se souvient ce chef de chantier de 47 ans. « En creusant manuellement, on est tombés sur des doublons espagnols du XVIIIe siècle parfaitement conservés. »
Parmi les ouvriers, Loïc Kerbrat, 32 ans, décrit l’instant avec émotion : « J’ai d’abord cru à une farce. Puis j’ai vu l’étincelle dans les yeux de mon chef. Les pièces portaient des inscriptions en latin et des effigies royales. Notre pause café s’est transformée en scène historique. »
Les recherches de l’historienne Agathe Le Gallou, auteure de Flibustiers des mers celtiques, éclairent cette figure énigmatique. « Ce n’était pas un vulgaire pillard, mais un stratège hors pair. Entre 1715 et 1738, il aurait accumulé l’équivalent de 20 millions d’euros actuels. »
Le Gallou explique sa tactique : « Il ciblait les galions espagnols revenant des Amériques, puis dispersait son butin le long du littoral. Saint-Marie, avec ses criques cachées, constituait un dépôt idéal. »
Le maire Thibault Le Bihan énumère les conséquences : « Nous avons engagé trois expertises concurrentes. Chaque pièce sera inventoriée, mais surtout, cela replace notre ville dans l’histoire maritime nationale. »
Marianne Caroff, libraire depuis 25 ans, observe l’effervescence : « Mes rayons sur la piraterie sont vides depuis une semaine. Les enfants dessinent des bateaux pirates dans leurs cahiers. C’est devenu une fierté locale. »
Le conservateur régional Yann-Vari Kermarec détaille le processus : « Après l’étude archéologique, les pièces rejoindront le Musée de la Marine à Brest. Mais une exposition itinérante est prévue dès cet automne. »
Des analyses géophysiques vont débuter sur 1 km de côte. « Le journal de bord de Pierre Le Grand mentionne cinq cachettes », précise Kermarec. « Nous n’en sommes peut-être qu’au début. »
Les experts évoquent 800 000 à 1,2 million d’euros pour les 214 pièces déjà exhumées, sans compter les bijoux et artefacts.
La loi française prévoit un partage équitable entre inventeurs et propriétaire du terrain (la commune en l’occurrence).
Un périmètre de sécurité est maintenu, mais des visites guidées avec archéologues seront organisées à partir de septembre.
Cette aventure extraordinaire montre combien l’histoire palpite sous nos pas. Comme le dit si bien le jeune archéologue Tanguy Le Roux : « Un trésor, ce n’est pas que de l’or. C’est une machine à remonter le temps qui connecte générations passées et présentes. » Saint-Marie, désormais sur la carte des grandes découvertes archéologiques, écrit un nouveau chapitre de son histoire.
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