Vacances : ce danger caché qui vous guette dès 2025 — et comment l’éviter

Les vacances, synonymes de détente et de liberté, sont souvent attendues comme une bouée de sauvetage après des mois de routine. Pourtant, nombreux sont ceux qui, à peine arrivés à destination, ressentent une fatigue inexplicable, une migraine tenace ou une grippe estivale. Ce phénomène, loin d’être une coïncidence, a été décortiqué par des chercheurs comme Ad Vingerhoets, psychologue néerlandais spécialisé dans les mécanismes du stress. Derrière cette « maladie des vacances » se cache une bataille hormonale que notre corps livre sans nous demander notre avis. À travers des témoignages et des conseils concrets, découvrez comment préserver votre énergie pour profiter pleinement de ces moments précieux.

Pourquoi tomber malade dès les premiers jours de vacances ?

Ad Vingerhoets a observé que cette vulnérabilité soudaine s’explique par un déséquilibre hormonal. Pendant la période précédant le départ, le corps est en état d’alerte permanente. L’adrénaline, hormone de l’urgence, permet de tenir le rythme effréné des dernières semaines. Mais une fois les valises bouclées, cette hormone chute brutalement, laissant place au cortisol, l’hormone du stress chronique.

« Le cortisol reste dans le sang plus longtemps que l’adrénaline, explique le psychologue. Or, il a un effet immunosuppresseur. Quand le corps se relâche trop vite, le système immunitaire est pris de court. » C’est ce qui explique pourquoi un virus dormant peut soudainement se manifester. Élise Lambert, enseignante de 38 ans, a vécu cette situation après avoir travaillé sans relâche pour finaliser un projet avant son départ en Bretagne : « J’ai attrapé une grippe carabinée dès le deuxième jour. J’étais furieuse : toute une semaine gâchée à cause d’un mal qui aurait pu attendre ! »

Comment le stress pré-vacances affaiblit-il le système immunitaire ?

Le cortisol, bien qu’essentiel pour gérer les situations stressantes, devient problématique lorsqu’il persiste trop longtemps. Il réduit la production de lymphocytes, ces cellules clés de la défense immunitaire. L’organisme, habitué à fonctionner en mode survie, est alors incapable de basculer immédiatement en mode repos.

Marc Renaud, entrepreneur de 42 ans, a constaté ce phénomène après avoir multiplié les réunions pour boucler ses dossiers avant un voyage en Croatie : « J’ai cru que j’allais enfin pouvoir respirer, mais mon corps a lâché dès l’atterrissage. J’ai passé trois jours avec une fièvre que même les médicaments ne calmaient pas. » Cette transition abrupte entre tension et détente crée un vide que les virus exploitent sans scrupule.

Quels sont les signes avant-coureurs d’une « maladie des vacances » ?

Les premiers symptômes apparaissent souvent sous forme de fatigue extrême, de maux de tête ou de troubles digestifs. Ces alertes passent inaperçues en période de travail, noyées dans le tumulte quotidien. Sophie Dubois, infirmière de profession, a appris à les reconnaître : « L’année dernière, j’ai eu des courbatures et une sensation de malaise généralisé deux jours avant mon départ. J’ai cru à un simple surmenage, mais cela s’est transformé en infection urinaire pendant mes vacances. »

Ces signaux traduisent l’épuisement accumulé. Le corps, privé de repos réparateur, active des mécanismes de défense inefficaces. Le psychologue souligne que ces manifestations sont souvent sous-estimées : « On croit que l’organisme va récupérer instantanément, mais il faut lui laisser le temps de s’adapter. »

Comment éviter cette baisse de forme ?

La solution réside dans une transition progressive. Ad Vingerhoets recommande d’intégrer des activités modérées dès les premiers jours de vacances. « Il ne s’agit pas de continuer à travailler, mais de maintenir une dynamique. Une marche matinale, des étirements ou une séance de natation suffisent à garder le corps en éveil tout en favorisant la récupération. »

Lucie Moreau, architecte paysagiste, a adopté cette stratégie après une expérience désastreuse en Espagne : « Maintenant, je planifie des randonnées douces les premiers jours. Cela m’aide à évacuer les tensions sans m’épuiser. Résultat : plus de maladie surprise ! » Cette approche permet au système immunitaire de retrouver son équilibre sans à-coups.

Quels ajustements hygiéniques sont nécessaires ?

Une alimentation équilibrée, une hydratation suffisante et un sommeil régulier renforcent la résistance du corps. Les excès alimentaires ou les nuits courtes perturbent davantage le métabolisme déjà fragilisé. « Pendant les vacances, j’évite les repas trop riches et je respecte mes horaires de sommeil », confie Thomas Lefèvre, kinésithérapeute. « Cette discipline m’a permis de profiter pleinement de mon séjour en Sicile sans aucun contretemps. »

Le psychologue insiste sur l’importance de ces gestes simples : « Le corps a besoin de repères stables pour retrouver son homéostasie. Même en vacances, il faut lui envoyer des signaux de sécurité, pas de désordre. »

Quels témoignages illustrent ces conseils ?

Camille Durand, graphiste de 29 ans, a transformé son approche des vacances après avoir lu les travaux de Vingerhoets : « Avant mon voyage au Portugal, j’ai organisé des séances de yoga et des balades matinales. J’ai aussi pris soin de bien dormir. Résultat : une énergie folle pendant toute la semaine ! »

De son côté, Jérôme Petit, cuisinier, a intégré des pauses méditatives dans sa routine pré-départ : « Je pensais que cela ne servirait à rien, mais ces moments de calme m’ont permis de réduire mon stress avant de partir. Cette année, pas de maladie, juste des souvenirs inoubliables. »

Conclusion : Transformer les vacances en un véritable renouveau

Les vacances ne sont pas une simple interruption de la routine, mais une opportunité de rééquilibrer le corps et l’esprit. En anticipant les risques liés au stress et en adoptant une transition progressive, il est possible de préserver son énergie. Comme le rappelle Ad Vingerhoets, « le repos doit être un processus, pas un arrêt brutal ». En écoutant son corps et en ajustant ses habitudes, chaque voyage devient une chance de renaître, sans compromis sur la santé.

A retenir

Quelles activités recommandées pour éviter la « maladie des vacances » ?

Des activités douces comme la marche, le yoga ou la natation permettent de maintenir une dynamique sans surcharger le corps. Elles favorisent la circulation du cortisol tout en activant les mécanismes de récupération.

Comment adapter son rythme avant le départ ?

Intégrer des pauses régulières, privilégier des repas équilibrés et limiter les heures supplémentaires dans les semaines précédant le départ aident à réduire l’accumulation de cortisol.

Les vacances doivent-elles être synonymes d’inactivité totale ?

Non. Une activité modérée, combinée à des moments de détente, permet au corps de s’adapter en douceur. L’inactivité brutale favorise la chute de l’adrénaline et l’effet rebond du cortisol.

Quels gestes simples renforcent le système immunitaire en vacances ?

Boire suffisamment d’eau, dormir 7 à 8 heures par nuit et limiter les excès alimentaires sont des bases essentielles. Ces habitudes stabilisent le métabolisme et renforcent la résistance aux infections.

Comment expliquer la persistance du cortisol après le départ ?

Le cortisol est libéré en réponse au stress chronique. Même après l’arrêt des contraintes professionnelles, son élimination prend du temps. Une transition progressive aide à rééquilibrer les taux hormonaux sans brusquerie.