Vinaigre Blanc Douche Astuce Surprenante 2025
Il suffit d’un seul flacon de cuisine pour que votre baignoire redevienne translucide. Baptiste Touzet, 42 ans, Bac+5 en management, résidait à Nantes quand il a, par le plus grand des hasards, mis fin aux taches blanches qui recouvraient chaque matin son receveur de douche. En un samedi, le jeune père de famille a découvert un rituel si simple que même un ado capable de passer l’aspirateur peut prendre la relève. « Mon but n’était pas de créer un blog, simplement de regagner du temps le dimanche », ironise-t-il. Depuis son expérience, ses grands-parents, ses voisins et l’étudiant du dessus ont abandonné les gels ménagers industriels. Explications.
Notre pays est un champion européen de l’eau calcaire : 60 % des habitations reçoivent chaque jour une eau où le calcium et le magnésium se mélangent. Sur le carrelage ou la robinetterie, l’eau s’évapore mais les minéraux restent et forment une pellicule blanchâtre qui s’épaissit. « Mon amie avait beau frotter tous les soirs, le lendemain les traces revenaient », se souvient Baptiste à propos d’Armelle, son ancienne colocataire. Fatigué d’acheter des sprays à 7 € la bouteille, il a voulu tester ce vieux truc de grand-mère : le vinaigre blanc.
Le samedi 9 mai 2023, il remplit enfin un vaporisateur de cuisine avec 250 ml de vinaigre et 250 ml d’eau du robinet. Il vaporise les parois de la douche puis attend cinq minutes en préparant son moka italien. Il rince, essuie et constate : plus aucune trace. « C’est le jour où j’ai entendu Armelle crier « ça marche vraiment ! » depuis la salle d’eau », raconte-t-il. La semaine suivante, il recommence. Après deux mois sans dépôt, le duo baptise la méthode « samedi bulles » et la note sur le frigo familial sur un Post-it bleu électrique : « Vinaigre blanc + eau + temps de pause = zéro calcaire. »
Un tour d’horloge suffit : l’espace reste propre et le geste devient automatique. Baptiste a pris des photos de sa routine pour son cercle :
En un mois, il a économisé 70 minutes au lieu des 185 qu’il passait naguère à tripatouiller des éponges de fer.
Chiffré et clair. Baptiste garde ses reçus dans un classeur dédié. En 2023, il a dépensé 2,50 € pour le litre de vinaigre « l’abordable », contre 59 € pour nettoyants douche vendus en grande surface. « J’ai aussi réduit mes déchets : plus de bouteilles plastiques colorées qui s’entassent derrière la machine à laver », sourit-il. Du côté santé, sa fille Pauline, 14 ans, allergique aux parfums synthétiques, n’éternue plus le dimanche.
En juin dernier, Amélie Sahuc se plaint d’un joint noir de moisissure dans sa douche à l’italienne. « J’avais essayé la javel : odeur désagréable, peau sèche, rien n’avait changé », précise-t-elle. Elle croise Baptiste lors d’un barbecue et teste la recette. Trois semaines plus tard, elle affiche fièrement la photo « avant/après » sur le tableau des deliveries de son open-space. « Tout le monde s’abonne », dit-elle, les yeux brillants. Elle transmet l’astuce à son frère pharmaco qui remplace maintenant l’anti-calcaire cher de son cabinet.
Le vinaigre blanc n’est pas avare d’emplois. Dans la même cuisine-matériel :
Baptiste estime qu’une même bouteille d’un litre est capable de remplacer la moitié des produits des étagères de sa buanderie.
Les acides organiques du vinaigre blanc dissolvent le carbonate de calcium présent dans le tartre : la réaction forme du bicarbonate et se dissout dans l’eau. Pas de stries, pas de pellicule. « Mon plus vieux chiffon a retrouvé sa couleur originelle », remarque Baptiste qui décrypte l’équation comme une notice de Lego. Et pour les sceptiques, un test estivale : le lendemain d’une averse sur sa bagnole, il pulvérise sans frotter : « zéro trace d’eau », s’esclaffe-t-il.
La remise à niveau écologique de la maison n’est pas un caprice écolo mais un calcul terre-à-terre. Aujourd’hui, Baptiste a éliminé, au sein de sa famille, six flacons mensuels de nettoyants chimiques. Il économise en moyenne 72 € par an, ce qui correspond à une place de ciné 3D payée chaque mois pour Pauline. En parallèle, il note une réduction du nombre de sacs plastiques dans ses poubelles de recyclage : passe de 22 à 8 par an. « Le changement est lent mais permanent », conclut-il, fièrement, en ajustant le couvercle du compost.
Oui, 500 ml d’eau + 500 ml de vinaigre blanc suffisent pour l’entretien hebdomadaire d’une salle de bain classique. On remplit un vaporisateur et on stocke le reste dans un bocal alimentaire en verre.
Elle s’évapore en moins de dix minutes. Ajoutez cinq gouttes d’huile essentielle de lavande si vous détestez l’odeur.
Proscrire le vinaigre pur : il attaque le calcaire de la pierre. Mélangez alors 20 % de vinaigre, 80 % d’eau et appliquez un patch-test au préalable.
S’il est trouble, diluez-le à l’eau pour désinfecter l’évier. Jetez-le seulement s’il sent le vieux carton.
Baptiste Touzet n’a pas réinventé la roue, simplement remis à l’honneur un classique oublié. Dix minutes par semaine, un euro par mois : l’équation est séduisante et le clinquant reste fidèle à la livraison colorée de notre adolescence. Après tout, si un trentenaire peut quitter les rayons gris-bleu des supermarchés pour un vinaigre vendu en supermarché bio, il n’a plus qu’à partager la règle : « Pulvériser, patienter, rincer. » Votre salle de bain retrouvera son éclat, votre boucle verte brillera et vos tringles resteront d’ores et déjà économes en argent et en stress. C’est simple, écolo et vendeur.
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