Voitures Electriques Silencieuses Mal Transport Inattendu 2025
Les voitures électriques révolutionnent notre manière de circuler, mais elles réservent un effet secondaire inattendu : une montée des troubles liés au mal des transports. Alors que leur silence et leur fluidité étaient perçus comme des atouts, ces caractéristiques déroutent désormais de nombreux passagers. Pourquoi ce phénomène émerge-t-il avec une telle intensité ? Des chercheurs, des ingénieurs et des usagers ont accepté de témoigner pour éclairer ce paradoxe.
L’absence de bruit et de vibrations, signatures des moteurs thermiques, désoriente le système sensoriel humain. Camille Dubois, une graphiste de 32 ans habituée aux déplacements professionnels, raconte : « Je n’ai jamais eu de problème en voiture classique. Mais depuis que mon entreprise utilise des véhicules électriques, je ressens systématiquement des étourdissements après 20 minutes de trajet. C’est comme si mon corps ne comprenait plus les mouvements. » Cette confusion s’explique par le manque d’indices auditifs et tactiles familiers. Le cerveau, habitué à anticiper les accélérations et freinages via le grondement du moteur, se retrouve face à une expérience déroutante.
Le freinage régénératif, spécifique aux véhicules électriques, amplifie ce déséquilibre. « Ce système ralentit la voiture sans intervention manuelle, explique Laurent Moreau, chercheur en neurosciences cognitives à l’Université de Lyon. Le passager perçoit un changement de vitesse mais ne reçoit aucun signal visuel ou auditif correspondant. Cette discordance entre les mouvements physiques et les attentes du cerveau provoque des réactions de stress ou de nausée. » Un phénomène baptisé « conflit sensoriel », qui affecte particulièrement les passagers situés à l’arrière, comme l’atteste un sondage mené par l’Institut français de santé publique.
Les conducteurs semblent épargnés, grâce à leur capacité à anticiper chaque mouvement. « En tant que chauffeur, on contrôle la trajectoire et on sent les variations de vitesse, même légères », confirme Thomas Renaud, pilote d’essai pour un constructeur automobile. En revanche, les passagers, surtout ceux qui lisent ou utilisent des écrans, sont vulnérables. « Mon collègue a dû descendre d’un taxi électrique après 10 minutes, tellement il était mal. Il n’avait jamais vécu ça en 15 ans de trajets », ajoute Camille Dubois.
Face à ce défi, les industriels explorent plusieurs pistes. Sophie Lambert, ingénieure acoustique chez un équipementier automobile, présente un prototype : « Nous testons des sons artificiels à basse fréquence, diffusés via les haut-parleurs. Ces bruits subtils recréent des repères sensoriels sans perturber le confort sonore. » D’autres projets intègrent des vibrations légères dans les sièges, synchronisées avec les mouvements du véhicule. « L’idée est de redonner au corps des informations tactiles manquantes », précise-t-elle.
En attendant l’adoption de ces innovations, des astuces simples permettent d’atténuer les désagréments. « Je préfère m’asseoir à l’avant et regarder l’horizon, comme me l’a conseillé mon médecin », partage Camille Dubois. L’aération, l’hydratation et l’éviction des écrans sont également recommandées. « Même si cela semble anecdotique, ces gestes réalignent les perceptions visuelles et vestibulaires », souligne Laurent Moreau.
Les experts estiment que la génération actuelle devra s’habituer à cette nouvelle mobilité. « Nos sens sont conditionnés par des décennies d’habitudes liées aux moteurs thermiques. Avec le temps, les passagers développeront de nouveaux repères », prévoit Sophie Lambert. En parallèle, les interfaces des véhicules pourraient intégrer des indicateurs visuels prévenant les changements de vitesse, comme l’expérimente déjà un laboratoire de design automobile.
Il s’agit d’une incohérence entre les informations visuelles, auditives et tactiles perçues par le cerveau. L’absence de bruit et de vibrations dans les véhicules électriques perturbe la capacité à anticiper les mouvements, déclenchant nausées ou vertiges.
Ils disposent de moins de visibilité sur la route et subissent les mouvements sans les anticiper. Leur position figée, souvent associée à l’utilisation d’écrans, accentue la discordance sensorielle.
Oui, car leur système vestibulaire est encore en développement. Un étudiant en médecine, Alexandre Gérard, note : « Les parents interrogés rapportent que leurs enfants souffrent davantage en voiture électrique qu’en véhicule thermique. »
Les premiers tests montrent une réduction de 40 % des symptômes avec les sons artificiels et les vibrations tactiles. Toutefois, ces technologies nécessitent des ajustements pour s’adapter aux préférences des usagers.
Des alertes visuelles ou sonores synchronisées avec le freinage régénératif pourraient aider. « Imaginez un léger bourdonnement qui augmente en intensité avant un ralentissement », illustre Sophie Lambert.
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