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Voitures radars : 300 véhicules bientôt en circulation pour traquer les excès de vitesse

L’annonce gouvernementale d’un triplement du nombre de voitures radars d’ici 2025 a suscité des réactions contrastées parmi les automobilistes. Entre sécurité renforcée et crainte d’une surveillance accrue, cette mesure soulève plusieurs questions sur son impact réel. Plongée dans les enjeux de cette décision et ses conséquences pour les usagers de la route.

Pourquoi le gouvernement mise-t-il sur les voitures radars ?

Alors que les accidents liés à la vitesse restent une cause majeure de mortalité routière, les autorités renforcent leur arsenal répressif. Avec près de 300 véhicules banalisés prévus d’ici deux ans, l’objectif est clair : créer un sentiment d’omniprésence pour modifier durablement les comportements. « Quand j’ai appris la nouvelle, j’ai immédiatement pensé à mon fils de 18 ans qui vient d’avoir son permis », confie Élise Vannier, une mère de famille lyonnaise. « Si ça peut éviter ne serait-ce qu’un accident, je suis pour. »

Quel est l’effet psychologique recherché ?

Contrairement aux radars fixes dont les emplacements sont souvent connus, ces véhicules discrets créent une incertitude permanente. « L’idée n’est pas de piéger les conducteurs, mais d’instaurer une autorégulation », explique un responsable de la Sécurité routière sous couvert d’anonymat.

Comment ces dispositifs invisibles fonctionnent-ils ?

Les dernières générations de voitures radars utilisent des technologies sophistiquées pour détecter les infractions sans être repérées. « J’ai été flashé par une Laguna grise garée sur une aire d’autoroute », raconte Théo Lermercier, un commercial. « Aucun flash visible, juste une amende reçue deux semaines plus tard. »

Quelles innovations technologiques sont déployées ?

Les systèmes infrarouges permettent désormais de contrôler les véhicules dans les deux sens de circulation, avec une précision redoutable. « La caméra thermique détecte la plaque même de nuit ou par mauvais temps », précise un ingénieur spécialisé.

Quels territoires seront concernés en priorité ?

Le déploiement progressif touchera d’abord des zones accidentogènes puis s’étendra à l’ensemble du territoire. « Dans l’Ain où j’habite, on voit déjà plus de contrôles depuis juin », observe Clara Benguigui, étudiante. Les départements ruraux longtemps épargnés seront également couverts.

Comment les conducteurs expérimentés réagissent-ils ?

Certains usagers développent des stratégies d’évitement. « Je repère souvent les véhicules banalisés à leur antenne GPS ou à leur immatriculation récente », avoue Antoine Roussel, un routier de 52 ans. Mais les autorités promettent de renouveler régulièrement leur parc automobile pour contrer ces pratiques.

Quel impact sur la sécurité routière ?

Les premiers retours des départements pilotes montrent une diminution sensible des excès de vitesse. « Depuis qu’ils ont installé ces systèmes dans les Bouches-du-Rhône, je vois moins de comportements dangereux sur l’A7 », constate Amandine Salvetat, gendarme motocycliste.

Les résultats justifient-ils l’investissement ?

Avec un coût unitaire d’environ 80 000€ par véhicule équipé, certains s’interrogent sur le rapport coût-efficacité. « Entre les radars fixes, mobiles et maintenant ces voitures, on se demande où passent les recettes des amendes », s’interroge Marc-Olivier Fauré, président d’une association d’automobilistes.

A retenir

Quand le déploiement sera-t-il complet ?

L’objectif est d’atteindre les 300 véhicules opérationnels d’ici fin 2025, avec une montée en puissance progressive dès 2024.

Peut-on contester ces amendes ?

Comme pour tout radar, il est possible de contester la verbalisation auprès du centre automatisé concerné, mais les marges d’erreur sont minimes avec les nouvelles technologies.

Existe-t-il des applications pour les localiser ?

Contrairement aux radars fixes, les positions des voitures banalisées ne sont pas communiquées, rendant les applications classiques inefficaces.

Conclusion

Cette mesure ambitieuse marque une nouvelle étape dans la politique de sécurité routière. Entre prévention et répression, le débat sur l’équilibre à trouver reste ouvert. Une certitude : les conducteurs devront s’adapter à cette surveillance plus diffuse et imprévisible sur l’ensemble du territoire.

Anita

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