Secher Vetements Trempes Moins 20 Degres
Sous les sommets enneigés, un simple vêtement trempé peut basculer une ascension paisible vers la catastrophe. Marc Lavoie, alpiniste chevronné parcouru des chemins où l’oxygène se raréfie, a transformé cette menace mortelle en un défi gagné en dix minutes. Son secret n’est ni gadget électronique, ni réchaud de compétition, mais une habile orchestration de chaleur naturelle et de circulation d’air qu’il a testée au plus fort d’une tempête. Décryptage.
Au Camp 2 sur le versant nord de l’Annapurna, le vent s’est levé si brusquement que la neige paraissait soulevée en colonnes. Florence Bérard, membre d’une tentative d’ouverture d’une nouvelle ligne, se souvient : « Assise dans la tente, j’ai vu mes gants devenus des glaçons en trois minutes. J’ai pensé qu’on était perdus. » Marc, grimpeur reconnu pour ses solos intégraux dans la Meije, n’a pas paniqué. Il a simplement laissé son instinct de survie fusionner avec son curseur de pragmatisme aigu.
Marc insiste : « L’air froid est riche en potentiel, il faut juste apprendre à le diriger. » Ainsi, il transforme l’espace exigu d’une tente quatre saisons en un sas miniature. Voici la logique :
Toute l’astuce réside dans le timing. Les dix battements précis augmentent l’air chaud de huit degrés. C’est assez pour que les gouttelettes passent de l’état liquide à gazeux sans traverser le statut de glace.
Les packs à piles qui siphonnent batteries sont inutiles quand la diode indique trente-cinq pour cent de charge. Le bois humide produit une fumée toxique qui pique les yeux et rend le séchage hypothétique. L’astuce de Marc contourne les gadgets.
Antoine Giraudeau, gardien du refuge du Grands-Mulets, a vu la méthode infusée chez les jeunes alpinistes : « Ils arrivent trempés, épuisés, demandent un séchoir. Désormais, on leur montre la séquence. Pas de prise secteur, pas de périphérique. Dix minutes plus tard, ils repartent avec des gants légers comme un voile. »
En le poussant à parler chiffré, Marc liste : une veste softshell Flashed, une première couche en mérinos à 180 g, des moufles d’hiver en cuir recyclé, un bonnet second peau. Le tout avait absorbé près de 350 ml d’eau, l’équivalent d’un bol à café. Avec sa méthode, seules quelques taches d’humidité subsistaient aux coutures, sans incidence thermique.
En forêt, sous un tarp improvisé, l’utilisateur marche sur place, illustrate sa poitrine d’une pile d’écorce sèche brûlante à dix centimètres. Deux amis agitent les pans nord du tarp. Les mêmes lois physiques s’appliquent. Il faut seulement créer une couche d’air tamponné, et rappeler que les bras valent mieux que les piles.
Pour éviter de glisser vers le risque feu ou de déchirer la toile, Marc distille des règles :
En suisse, Léo Santarelli, réfugié sommaire bénévole, témoigne : « Un randonneur a voulu sécher son anorak gore-tex en mettant son réchaud à fond. Sa tente a fondu comme cire. Le voile en est devenu un lac de plastique. »
Car elle ramène l’alpinisme à sa racine : la capacité d’improviser avec ce qu’on possède. Les réseaux sociaux regorgent désormais de mini vidéos où un technicien du marketing désigne son plaid imbibé comme future victime du « three-steps Marc » : squat, swing, et thorax press. Le geste élémentaire est devenu geste emblème.
Mieux qu’un brevet industriel, la technique de Marc est un bulletin d’espoir. Elle rappelle que la montagne n’est hostile que tant qu’on oublie d’utiliser le premier réchauffeur disponible : son corps. Neuf nuggets de coton éparpillés, trois pulsations cardiaques de plus, la vie continue.
Oui, tant que la température interne du sas séchage atteint huit degrés la méthode reste viable.
Non, un petit réchaud, une toile légère et une paire de bras valent l’appareil le plus sophistiqué.
Non, elle ne dépend que des lois physiques ; plus on la maîtrise, plus on évite les erreurs.
Oui, il suffit d’un poêle à bois ouvert et des bataillons d’amis pour créer la brise.
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