Moment idéal pour manger une glace sans pic de glycémie : l’astuce des nutritionnistes en 2025

Comment concilier plaisir de la glace et équilibre glycémique ?

L’été rime souvent avec dégustation de glaces rafraîchissantes. Mais pour les personnes soucieuses de leur glycémie, ce plaisir gourmand peut vite tourner au casse-tête. Heureusement, des solutions existent pour savourer sans culpabiliser, à condition de respecter quelques principes clés.

Le piège des sucres rapides

« J’ai commis l’erreur classique en mangeant une glace à 16h l’été dernier », confie Mathilde Vercors, 42 ans, suivie pour un prédiabète. « Résultat : un malaise une heure après avec une glycémie à 2,4 g/L. Mon médecin m’a expliqué que c’était typique d’une hypoglycémie réactionnelle. »

Le moment idéal selon les spécialistes

Fanny Baillancourt, diététicienne-nutritionniste, souligne que « la composition du repas précédent est déterminante. Après une entrée de crudités et un poisson grillé, une boule de glace en dessert aura un impact minime comparé à la même glace consommée seule en collation. »

Pourquoi privilégier les glaces en fin de repas ?

Le mécanisme du tampon alimentaire

« Je prépare toujours une salade composée avant d’autoriser une glace à mes enfants diabétiques », explique Julien Rabatel, père de jumeaux de 9 ans. « Depuis qu’on suit ce principe, leurs courbes glycémiques restent stables. »

L’effet mélange des nutriments

Les protéines, fibres et lipides consommés durant le repas créent une barrière naturelle qui ralentit l’absorption des sucres. Ce processus évite les pics brutaux tout en permettant de satisfaire l’envie sucrée.

Comment composer son repas avant une glace ?

Menu type pour un été glycémique serein

  • Entrée : Taboulé de chou-fleur et dés de concombre
  • Plat : Brochettes de poulet mariné au citron avec poivrons grillés
  • Dessert : 1 boule de sorbet framboise maison (50g)

Témoignage d’une habituée

« Depuis que je suis ce régime, je peux me permettre deux glaces par semaine sans problème », raconte Aurélie Chambert, 35 ans. « Mon secret ? Je privilégie toujours les légumes verts en accompagnement. »

Quelles alternatives aux glaces traditionnelles ?

Les options maison peu sucrées

  • Sorbet citron-yuzu avec érythritol
  • Crème glacée avocat-cacao
  • Granité pastèque-menthe

Focus produit

« Mes clients diabétiques adorent notre préparation à base de yaourt grec, purée d’arachide et fruits rouges », partage Marc Soriano, glacier artisanal à Nice. « L’index glycémique reste bas grâce aux protéines et bonnes graisses. »

A retenir

Quand consommer sa glace ?

Toujours en fin de repas équilibré, jamais à jeun ou en collation isolée.

Comment réduire l’impact glycémique ?

Associez-la systématiquement à des fibres, protéines et bonnes graisses.

Quelles portions raisonnables ?

50g maximum pour les glaces classiques, 80g pour les sorbets maison peu sucrés.

Conclusion

Avec les bonnes stratégies, la glace peut rester un plaisir estival accessible, même pour les personnes soucieuses de leur glycémie. L’essentiel réside dans le timing de consommation, l’accompagnement nutritionnel et le choix de préparations adaptées. Comme le dit si bien Fanny Baillancourt : « La modération bien organisée permet de concilier santé et plaisir. »