Waze : cette fonction interdite risque de vous coûter 1 500 € et 6 points en 2025

Depuis son arrivée sur le marché français, Waze a révolutionné nos déplacements. Pourtant, l’application fétiche des conducteurs traverse une zone de turbulences légales. Entre fonctionnalités pratiques et réglementation stricte, comment naviguer sans risquer l’amende ? Plongée dans cette problématique moderne à travers des témoignages et conseils avisés.

Pourquoi Waze est-elle devenue incontournable pour les automobilistes ?

Imaginez : un matin brumeux sur la route des vacances. Enzo Vallin, commercial itinérant, consulte son smartphone. « Grâce à Waze, j’ai évité un bouchon de 8 km sur l’A10 ce matin. Sans ça, j’aurais raté mon rendez-vous client à Orléans », confie-t-il en ajustant ses lunettes. Son cas n’est pas isolé.

L’application israélienne, rachetée par Google en 2013, a séduit 15 millions d’utilisateurs français grâce à :

  • Des itinéraires optimisés grâce à l’intelligence collective
  • Des alertes trafic en temps réel
  • La géolocalisation des stations-service les moins chères

L’âge d’or des alertes radars

« Je faisais Paris-Lyon toutes les semaines », se souvient Anaëlle Borrel, consultante. « Les alertes radars mobiles m’ont sauvé plusieurs fois. Mais maintenant… » Sa voix trahit une pointe de nostalgie. Cette fonction phare est désormais au cœur d’un bras de fer juridique.

Quels sont les risques légaux encourus aujourd’hui ?

Depuis 2012, un décret interdit « tout système informatisé de localisation des contrôles de vitesse ». La sanction ? Jusqu’à 1 500€ d’amende et 6 points retirés. Une mesure qui fait grincer des dents.

Le cas de Théo Varenne illustre cette nouvelle rigueur : « J’ai gardé mon ancien téléphone avec Waze version 2020. Les gendarmes m’ont verbalisé lors d’un contrôle routier. 750€ et 4 points en moins… » Son histoire sert aujourd’hui de mise en garde.

La parade des « zones de danger »

Waze a contourné l’interdiction en remplaçant les mentions explicites par des notifications plus générales. « Depuis la mise à jour, l’appli signale ‘danger potentiel’ sur 300 mètres », explique Lucien Faubert, expert en mobilité. « C’est légal, mais moins précis. »

Comment vérifier que votre application est conforme ?

Trois étapes cruciales :

  1. Ouvrez votre store d’applications
  2. Vérifiez que Waze est à jour (version 4.96+)
  3. Désactivez les modules complémentaires douteux

Margaux Silvestre, gérante de garage, témoigne : « Certains clients viennent avec des versions modifiées. Je leur montre comment faire la mise à jour. Mieux vaut perdre une fonction que son permis ! »

A retenir

Puis-je encore utiliser Waze sans risque ?

Oui, à condition d’utiliser la dernière version officielle. Les alertes génériques restent autorisées.

Comment les forces de l’ordre vérifient-elles ?

Par examen du téléphone lors des contrôles. Certains modèles permettent même de détecter les apps non conformes via connexion Bluetooth.

Existe-t-il des alternatives légales ?

Les systèmes d’alerte intégrés aux voitures neuves respectent la réglementation, car ils ne s’appuient pas sur des remontées utilisateurs.

Conclusion : vers une conduite plus responsable ?

Cette polémique soulève une question plus large. Comme le note le sociologue Raphaël Morieux : « Les applications ont créé un paradoxe : on veut aller plus vite tout en évitant les sanctions. » Peut-être le signe qu’il est temps de repenser notre rapport à la vitesse et à la sécurité routière.