Chaque année, le concours des saveurs de chez Lays réinvente le plaisir de grignoter en transformant des amateurs passionnés en véritables ambassadeurs de la créativité gustative. Ce rendez-vous tant attendu incarne bien plus qu’un simple vote populaire : c’est une célébration des racines, des souvenirs et de l’audace culinaire. En 2024, la compétition atteint un niveau d’excellence inédit, où chaque saveur en lice raconte une histoire, porte une émotion, et parfois, honore une mémoire. Parmi les candidats, certains se démarquent non seulement par leurs combinaisons originales, mais aussi par la profondeur de leur démarche. Loin d’être une simple affaire de goût, ce concours devient un tremplin culturel, humain et entrepreneurial.
Qu’est-ce que le concours des saveurs de chez Lays ?
Lancé il y a plusieurs années, le concours des saveurs de chez Lays s’est imposé comme un phénomène culturel autour de l’alimentation. L’objectif est simple : inviter le grand public à proposer une nouvelle saveur de biscuits qui pourrait rejoindre la gamme nationale. Mais derrière cette simplicité se cache un processus rigoureux, à la croisée de l’émotion, du goût et de la stratégie marketing. Les candidats soumettent leurs idées via une plateforme dédiée, accompagnées d’une recette détaillée et d’un récit personnel. Un comité de sélection, composé de chefs, de nutritionnistes et de représentants de la marque, évalue les propositions sur trois critères principaux : l’originalité, la faisabilité industrielle, et la force narrative.
Comment fonctionne la sélection ?
Après une première phase de dépôt, une dizaine de recettes sont retenues pour accéder à la phase finale : le vote du public. C’est à ce moment que l’engagement communautaire prend tout son sens. Les internautes peuvent découvrir chaque création, lire l’histoire du candidat, et voter pour celle qui les touche le plus — que ce soit par son goût, son authenticité ou son symbolisme. Ce n’est pas seulement une question de palais, mais aussi de connexion humaine. Le gagnant, annoncé en fin de campagne, voit sa recette produite à grande échelle, distribuée dans les supermarchés, et promue via une campagne nationale. Une opportunité rare pour un amateur de laisser sa marque dans l’univers des snacks.
Pourquoi ce concours inspire-t-il autant de candidats ?
Le concours Lays transcende la simple idée de gagner. Il s’agit d’un espace où l’imaginaire culinaire peut s’exprimer librement, sans les contraintes des laboratoires industriels. Pour beaucoup, c’est une chance de valoriser leur héritage familial, de sortir de l’anonymat, ou de donner un sens à leur passion. Les saveurs proposées ne sont pas choisies au hasard : elles évoquent souvent des souvenirs d’enfance, des voyages, des traditions régionales ou des expériences de vie marquantes.
Un tremplin pour les talents cachés
Nombreux sont ceux qui, comme Claire Dubreuil, pâtissière amateur à Bordeaux, voient dans ce concours une opportunité de transformer une passion en légitimité. Claire, 34 ans, travaille dans une librairie mais passe ses week-ends à expérimenter des recettes inspirées de sa grand-mère, originaire du Luberon. « Elle ne notait jamais ses recettes, explique-t-elle. Elle disait que le goût, ça se sent, pas ça s’écrit. » C’est en revisitant les sablés qu’elle préparait avec elle que Claire a imaginé « Les Sablés Provençaux » — une alliance subtile de thym frais, de zeste de citron bio, et d’une touche de miel de lavande. « Ce biscuit, c’est l’été dans une bouchée », sourit-elle. Sa candidature, portée par une vidéo émouvante où elle montre les carnets de cuisine de sa grand-mère, a rapidement touché des milliers de personnes.
Quand la cuisine devient hommage
Le récit de Claire résonne particulièrement cette année, car il incarne ce que le concours cherche à valoriser : l’émotion derrière le goût. « Ma grand-mère est décédée l’an dernier, confie-t-elle. Participer, c’était aussi une façon de lui dire merci. De lui montrer que ce qu’elle m’a appris, ça compte. » Son histoire a été relayée sur les réseaux sociaux par des influenceurs gastronomiques, mais aussi par des anonymes touchés par sa sincérité. En quelques jours, sa recette est devenue l’une des favorites du vote populaire.
Quelles sont les autres saveurs en lice cette année ?
Si Claire attire l’attention par son récit, elle n’est pas la seule à surprendre. Le panel des finalistes reflète une diversité étonnante de cultures, d’expériences et d’audaces gustatives. Parmi eux, on retrouve Elias Benhamou, un ingénieur agroalimentaire de Montpellier, qui propose une saveur inédite : « Curry doux & coco toasté ». Inspirée de ses voyages en Inde du Sud, sa recette allie chaleur épicée et douceur lactée, avec un croquant subtil apporté par des copeaux de coco grillés. « Je voulais créer un biscuit qui surprenne sans choquer, explique-t-il. Quelque chose d’équilibré, de raffiné. »
Autre candidat remarquable : Lou-Anne Kéroul, une étudiante en ethnologie à Rennes, qui a imaginé « Algues bretonnes & beurre salé ». Une proposition audacieuse, ancrée dans le terroir, qui a divisé les jurés lors de la présélection. « Beaucoup ont dit que c’était trop risqué, reconnaît-elle. Mais en Bretagne, les algues, c’est une tradition. Et le beurre salé, c’est sacré. J’ai voulu marier deux emblèmes régionaux dans un format moderne. » Son argumentaire, appuyé par une étude sur l’utilisation des algues en alimentation durable, a convaincu le jury de la pertinence écologique de sa proposition.
Un mélange de tradition et d’innovation
Ces trois candidats illustrent une tendance forte : la recherche d’un ancrage local, revisité avec une touche contemporaine. Les saveurs ne sont plus uniquement pensées pour séduire le palais, mais aussi pour raconter une histoire, défendre une région ou promouvoir des ingrédients durables. Le concours devient ainsi un laboratoire de tendances, où les grandes enseignes peuvent capter l’air du temps et s’adapter aux attentes des consommateurs en quête d’authenticité.
Quel impact pour les gagnants du concours ?
Le gain n’est pas seulement symbolique. Devenir lauréat du concours Lays peut transformer une vie. Les gagnants des éditions précédentes ont vu leur carrière basculer : certains ont lancé leur propre marque de biscuits, d’autres ont été recrutés comme consultants culinaires, ou ont bénéficié d’un accompagnement pour développer un projet entrepreneurial. En 2021, le gagnant, un boulanger de Lyon, avait proposé une saveur « romarin & figue séchée ». Sa recette a connu un succès durable, avec des ventes qui ont dépassé les prévisions initiales de 40 %. Aujourd’hui, il dirige un atelier de pâtisserie artisanale reconnu dans toute la région.
Une visibilité nationale inestimable
La campagne de promotion qui suit la victoire est un levier puissant. La marque met en place des spots télévisés, des partenariats avec des influenceurs, et des animations en magasin. Le nom du gagnant est associé à la recette, et son histoire est mise en avant. Pour Claire Dubreuil, cela représenterait une reconnaissance qu’elle n’aurait jamais imaginée. « Je ne cherche pas à devenir célèbre, dit-elle. Mais si ma grand-mère pouvait voir ça… »
Un tremplin pour d’autres projets
Le concours ouvre aussi des portes inattendues. Plusieurs finalistes non gagnants ont été approchés par des producteurs locaux, des épiceries fines, ou des chaînes de distribution spécialisées. Elias Benhamou, par exemple, a reçu des propositions de collaboration avec des start-ups alimentaires travaillant sur des snacks protéinés. « Ce concours, c’est une vitrine, reconnaît-il. Même si je ne gagne pas, j’ai déjà gagné en visibilité. »
Quel rôle joue le public dans cette aventure ?
Le vote du public est le cœur battant du concours. Chaque voix compte, et les candidats mobilisent leurs réseaux, leurs amis, leurs communautés locales. Des groupes Facebook, des campagnes Instagram, des dégustations dans les marchés sont organisés pour convaincre. Mais au-delà de la stratégie, c’est souvent l’émotion qui décide. « Je vote pour Claire, confie Camille, une habitante de Nantes. Pas seulement parce que j’aime le citron et le thym, mais parce que son histoire m’a touchée. C’est comme si je goûtais à son enfance. »
Un engagement citoyen autour du goût
Participer au vote, c’est aussi faire un choix. Celui de soutenir un projet humain, une vision de la cuisine, une manière de penser l’alimentation. Le concours devient un espace de dialogue entre consommateurs et créateurs, où le pouvoir est partagé. « C’est rare qu’on nous demande notre avis sur ce qu’on mange, remarque Thomas, un père de famille de Lille. Là, on sent qu’on a une vraie influence. »
A retenir
Quel est l’objectif du concours des saveurs Lays ?
Le concours vise à découvrir de nouvelles saveurs de biscuits imaginées par des amateurs, en combinant créativité culinaire, récit personnel et faisabilité industrielle. Il permet à un grand public de participer activement à l’innovation produit d’une marque nationale.
Qui peut participer ?
Toute personne majeure résidant en France peut soumettre une recette, accompagnée d’un récit personnel. Les candidatures sont déposées en ligne, et les meilleures sont sélectionnées par un jury avant d’être soumises au vote du public.
Quel est le prix pour le gagnant ?
Le gagnant voit sa recette commercialisée à l’échelle nationale, bénéficie d’une campagne de promotion nationale, et reçoit une reconnaissance médiatique importante. Il peut également bénéficier d’un accompagnement pour développer un projet lié à la gastronomie.
Les saveurs gagnantes restent-elles en vente ?
Oui, les saveurs lauréates sont généralement distribuées pendant plusieurs mois, voire plusieurs années, selon leur succès. Certaines ont même été intégrées durablement à la gamme Lays, devenant des classiques appréciés des consommateurs.
Comment voter ?
Le vote se fait exclusivement en ligne, sur la plateforme officielle du concours. Chaque internaute peut voter une fois par jour pendant la période de campagne, ce qui encourage l’engagement répété et la mobilisation des communautés autour des candidats.