Alors que l’automne installe progressivement son manteau gris et que les soirées s’allongent, une préoccupation s’invite dans chaque foyer : comment maintenir une température agréable sans voir sa facture d’énergie grimper en flèche ? Cette année, une solution inattendue fait son entrée remarquée dans les foyers français. Discrète, accessible et redoutablement efficace, elle provient d’un lieu peu habitué à révolutionner les usages domestiques : le magasin Action. À moins de deux euros, un simple film transparent promet de transformer la qualité thermique des fenêtres, ces véritables passoires à chaleur. Et les premiers retours sont éloquents : des milliers de ménages ont déjà adopté ce dispositif, attirés par son efficacité immédiate et son prix défiant toute concurrence. Mais au-delà du buzz, que vaut réellement cette innovation low-cost ?
Qu’est-ce que ce film isolant, et pourquoi fait-il sensation ?
Le film isolant pour fenêtre, vendu en rouleau de 1,7 mètre sur 1,5 mètre pour 1,79 euro chez Action, n’a rien de spectaculaire en apparence. Transparent, fin, presque imperceptible, il se colle directement sur la vitre. Pourtant, derrière cette simplicité se cache une stratégie d’isolation passive redoutablement efficace. Conçu pour créer une couche d’air piégé entre la vitre et le film, il agit comme un double vitrage d’appoint, limitant les échanges thermiques avec l’extérieur.
Ce qui frappe d’emblée, c’est son accessibilité. À un moment où les travaux d’isolation coûtent cher et nécessitent souvent des subventions, cette solution permet à n’importe qui, qu’il vive en colocation ou dans une maison ancienne, de renforcer son confort thermique en quelques minutes. Clara Lefebvre, enseignante à Nantes, raconte : J’ai deux grandes fenêtres en simple vitrage dans mon salon. En octobre, je sentais le froid irradier dès qu’il faisait moins de dix degrés. J’ai essayé le film sur une fenêtre, par curiosité. Le lendemain matin, la différence était flagrante : plus de sensation de courant d’air, et une chaleur plus homogène dans la pièce.
Comment fonctionne-t-il, et est-ce vraiment facile à poser ?
L’installation du film repose sur une technique simple, presque ludique. Il suffit de vaporiser de l’eau savonneuse sur la vitre, d’appliquer le film en évitant les bulles, puis de le tendre à l’aide d’un sèche-cheveux. La chaleur fait adhérer le matériau en le contractant légèrement, créant ainsi une surface tendue et lisse.
Théo Manceau, étudiant en architecture à Lyon, témoigne : Je n’ai jamais été très bricoleur, mais j’ai réussi à poser le film en dix minutes, seul, avec les outils de la cuisine. Le plus dur a été de bien découper aux angles. Mais le résultat est presque invisible, et surtout, ça marche.
Cette facilité d’usage est un atout majeur, surtout pour les locataires, qui ne peuvent pas entreprendre de travaux lourds. Contrairement aux boudins anti-draft ou aux rideaux thermiques, cette solution ne modifie pas l’esthétique de la pièce. Elle est réversible, sans trace, et ne bloque pas la lumière naturelle — un critère essentiel en hiver, où chaque rayon de soleil compte.
Quels sont les bénéfices réels en termes de confort et d’économie ?
Les fenêtres représentent jusqu’à 15 % des déperditions thermiques dans un logement moyen, selon l’Agence de la transition écologique (Ademe). En les isolant, même partiellement, on agit directement sur un point critique. Plusieurs utilisateurs notent une baisse sensible des courants d’air, une température de surface de la vitre plus élevée, et une réduction de l’humidité résiduelle — facteur de moisissures dans les logements mal isolés.
Camille Royer, retraitée à Grenoble, explique : Depuis que j’ai mis le film sur mes trois fenêtres de chambre, je n’ai plus besoin de chauffer à 21 degrés pour me sentir bien. 18,5 suffisent. Et je dors mieux, car il n’y a plus ce froid qui monte du carreau la nuit.
Sur le plan économique, l’effet est quasi immédiat. En réduisant la demande de chauffage, même de quelques degrés, on diminue la consommation d’énergie. À l’heure où le kWh coûte de plus en plus cher, chaque degré en moins représente une économie tangible. Pour un logement moyen, une baisse de 1 °C sur le thermostat peut réduire la facture de 7 %. Avec un investissement inférieur à 2 euros, le retour sur investissement est donc quasi instantané.
Est-ce une solution durable, ou juste un coup de pub ?
Face à l’engouement, certains se demandent si ce film n’est pas une fausse bonne idée, destinée à disparaître après quelques semaines. Pourtant, les retours d’expérience convergent vers une efficacité durable. Le film, une fois bien posé, tient toute la saison. Il ne jaunit pas, ne se décolle pas spontanément, et résiste aux variations de température.
Élodie Tran, ingénieure en bâtiment à Toulouse, précise : Ce n’est pas une solution miracle, mais elle a du sens dans un contexte de précarité énergétique. Elle ne remplace pas un double vitrage performant, mais elle en imite partiellement l’effet à moindre coût. Dans les logements anciens, c’est une mesure d’attente intelligente, surtout pour les personnes à revenus modestes.
De plus, le produit est réutilisable dans certains cas. Il peut être retiré sans abîmer la vitre, et certains utilisateurs le conservent d’une année sur l’autre. Cela en fait une solution à la fois économique et raisonnable du point de vue environnemental.
Peut-il remplacer des travaux d’isolation plus poussés ?
Il est essentiel de nuancer : le film isolant ne remplace pas une rénovation énergétique complète. Il ne corrige pas les ponts thermiques, n’améliore pas l’isolation des murs ou des toitures, et n’a aucun effet sur l’étanchéité des menuiseries si celles-ci sont vétustes.
Cependant, il s’inscrit dans une démarche d’optimisation progressive. Pour les propriétaires qui envisagent des travaux mais n’ont pas encore les moyens, ou pour les locataires contraints par leur bail, il constitue une étape réaliste. Il permet de gagner en confort immédiat, tout en préparant un projet plus global.
Le cas de Julien et Aïcha, parents de deux enfants à Lille, est parlant. On sait qu’on devra changer les fenêtres un jour, mais on attend les aides. En attendant, on a posé le film partout. Résultat : cet hiver, on a pu garder le chauffage plus bas sans que les enfants aient froid. C’est petit, mais ça fait une vraie différence dans le quotidien , confie Aïcha.
Pourquoi ce produit fait-il autant parler de lui cette année ?
Le contexte est clé. Après plusieurs hivers marqués par des pics de consommation et des tensions sur les réseaux énergétiques, les ménages sont de plus en plus sensibles aux solutions autonomes et rapides. Le film isolant arrive à point nommé : il répond à une demande de contrôle, de maîtrise, de réassurance face à l’incertitude énergétique.
Les réseaux sociaux ont également joué un rôle central dans sa diffusion. Sur TikTok et Instagram, des vidéos tutoriels montrent en temps réel la pose du film et les mesures de température avant/après, avec des thermomètres infrarouges. Ces contenus, simples et visuels, ont convaincu des milliers de personnes en quelques jours.
Marine, étudiante à Bordeaux, explique : J’ai vu une vidéo d’une fille qui mesurait 14 °C sur sa vitre, et 19 °C après le film. J’ai foncé chez Action le lendemain. C’est fou comme un truc aussi cheap peut avoir un tel impact.
Quelles alternatives existent, et pourquoi celle-ci sort du lot ?
D’autres solutions existent pour lutter contre les déperditions par les fenêtres : rideaux thermiques, bâches plastiques à fixer au cadre, joints d’étanchéité, ou encore films à bulles. Mais la plupart sont soit plus coûteuses, soit moins esthétiques, soit plus complexes à installer.
Le film d’Action se distingue par son prix, sa transparence, et sa facilité d’installation. Il n’alourdit pas la décoration, ne nécessite pas de percer ou de clouer, et ne laisse aucune trace. Il s’adapte à tous les types de fenêtres, y compris les velux ou les portes-fenêtres.
Comparé à un rideau thermique à 40 euros ou à un kit de bâche à 15 euros, il apparaît comme une solution radicale de simplicité. Et contrairement aux produits premium, il ne demande pas de compétences techniques. C’est peut-être là son véritable génie : démocratiser l’isolation.
Conclusion : une micro-solution, mais aux effets macroscopiques
Le film isolant pour fenêtre d’Action n’est pas une révolution technologique. Il ne va pas sauver le climat à lui seul. Mais il incarne une tendance forte : celle de l’efficacité par la simplicité. À une époque où les enjeux énergétiques paraissent immenses, il rappelle que de petits gestes, bien ciblés, peuvent avoir un impact concret sur le confort, le porte-meuille, et même l’écologie.
En quelques jours, des milliers de foyers ont transformé leur quotidien hivernal avec moins de deux euros. C’est là toute la puissance de cette solution : elle rend l’action possible, immédiate, accessible à tous. Et quand on sait que chaque degré gagné en confort intérieur peut retarder l’allumage du chauffage de plusieurs semaines, on mesure à quel point un geste minuscule peut devenir stratégique.
A retenir
Quel est le prix du film isolant pour fenêtre chez Action ?
Le film isolant est vendu 1,79 euro pour un rouleau de 1,7 mètre sur 1,5 mètre, ce qui permet de couvrir une ou deux fenêtres standard selon leur taille.
Est-ce que le film empêche la lumière de passer ?
Non, le film est entièrement transparent. Une fois posé, il est presque invisible et ne nuit pas à l’apport de lumière naturelle, un avantage majeur en hiver.
Faut-il des outils spécifiques pour l’installer ?
Non, l’installation ne nécessite que de l’eau savonneuse, un cutter ou des ciseaux pour découper, et un sèche-cheveux pour tendre le film. Aucun outil professionnel n’est requis.
Le film tient-il toute la saison ?
Oui, lorsqu’il est bien posé, le film reste en place durant plusieurs mois. Il résiste aux variations de température et ne se décolle pas spontanément.
Est-ce que ça marche sur toutes les fenêtres ?
Oui, le film peut être appliqué sur toutes les surfaces vitrées : fenêtres simples ou doubles vitrages, portes-fenêtres, velux, ou baies vitrées. Il convient à la plupart des formats.
Peut-on le retirer sans abîmer la vitre ?
Oui, le film se retire facilement sans laisser de résidu. Il peut même être conservé et réutilisé l’année suivante s’il est retiré avec soin.