Chaque automne, avec l’arrivée des premières gelées matinales et des vents cinglants, les Français redoutent un ennemi invisible mais redoutable : les courants d’air. Ces fines infiltrations de froid, souvent négligées, transforment les intérieurs en passoires thermiques et poussent les chaudières à fonctionner en surrégime. Dans ce contexte, une solution discrète, accessible et extrêmement efficace refait surface : le bas de porte. Moins de 15 euros, quelques minutes d’installation, et un impact durable sur le confort et la facture énergétique. Ce n’est pas une révolution technologique, mais une astuce de bon sens qui, mise en œuvre à grande échelle, pourrait changer la donne pour des milliers de foyers.
Comment un simple joint peut-il faire baisser la facture de chauffage ?
Les déperditions thermiques par les portes d’entrée ou les portes intérieures donnant sur l’extérieur représentent une part souvent sous-estimée des pertes d’énergie dans un logement. Selon l’Agence de la transition écologique, jusqu’à 10 % de la chaleur intérieure peut s’échapper par les interstices mal isolés. Un seuil mal calibré, un plancher irrégulier, une porte qui ne ferme pas parfaitement : autant de failles que le froid exploite sans pitié.
Le principe du bas de porte est simple : il colmate l’espace entre le bas de la porte et le sol, empêchant l’air froid de pénétrer et la chaleur de s’échapper. Ce barrage physique agit comme une barrière passive, réduisant la nécessité de surchauffer pour compenser les variations de température. À l’inverse, il empêche aussi l’humidité extérieure de s’insinuer, ce qui contribue à un meilleur taux d’hygrométrie intérieur – un confort souvent oublié mais essentiel.
Clémentine Royer, enseignante à Lyon et locataire d’un appartement haussmannien, témoigne : J’avais l’impression que mon salon ne se réchauffait jamais, même avec le radiateur à fond. Un jour, en posant la main près de la porte d’entrée, j’ai senti un courant glacé. J’ai installé un bas de porte en moins de dix minutes, et dès le lendemain, la pièce était plus homogène thermiquement. Mon conjoint et moi avons pu baisser le thermostat de deux degrés sans ressentir de différence.
Pourquoi ce modèle Amazon fait-il autant parler de lui ?
Sur Amazon, des milliers d’acheteurs ont donné leur avis sur le modèle Vellure® Bas de porte anti-courant d’air. Vendu à 14,90 euros, il cumule plus de 12 000 évaluations, dont 87 % sont positives. Ce succès ne tient pas au hasard. Conçu en mousse souple recouverte d’un film protecteur, il s’adapte à la plupart des portes, qu’elles soient en bois, en PVC ou en métal.
L’un des atouts majeurs de ce produit est sa facilité d’installation. Aucun outil n’est requis. Il suffit de nettoyer la surface, retirer la protection adhésive, et de coller le joint en veillant à l’ajuster à la largeur de la porte. En cas de besoin, une simple paire de ciseaux permet de le tailler sur mesure. J’ai fait ça un dimanche matin, entre deux cafés , raconte Thomas Levasseur, ingénieur à Nantes. Je vivais dans un ancien immeuble avec des portes qui ne collaient jamais au sol. Depuis, je n’ai plus ce sifflement désagréable quand le vent souffle. Et surtout, je sens que l’air chaud reste dans la pièce.
Quels matériaux pour une efficacité durable ?
Le modèle Vellure® utilise une mousse haute densité, recouverte d’un film en polyéthylène. Ce revêtement lui confère une résistance accrue à l’humidité et aux frottements, ce qui prolonge sa durée de vie. Contrairement à certains joints en tissu ou en caoutchouc bon marché, il ne s’effiloche pas et ne se décolle pas au bout de quelques semaines. De plus, l’adhésif utilisé est de type double face haute performance, capable de tenir sur des surfaces rugueuses ou légèrement irrégulières.
Autre point fort : son retrait sans résidus. Pour les locataires, cette caractéristique est cruciale. Je ne voulais pas abîmer les portes en partant , explique Camille Fournel, étudiante en droit à Bordeaux. J’ai mis le bas de porte en novembre, et quand j’ai quitté le logement en juillet, je l’ai enlevé proprement. Aucune trace, aucune colle collante. C’était parfait pour un logement en colocation.
Quels sont les bénéfices collatéraux d’un bas de porte bien choisi ?
Lutter contre le froid n’est qu’un des avantages de ce dispositif. De nombreux utilisateurs soulignent une amélioration significative de l’isolation acoustique. Dans les immeubles anciens ou mal insonorisés, les bruits du palier, les pas dans l’escalier ou les discussions des voisins peuvent devenir insupportables. Le joint agit comme un tampon phonique, atténuant les sons de basse fréquence qui passent sous la porte.
Je travaille en télétravail depuis deux ans , confie Élodie Mercier, graphiste freelance à Strasbourg. Mon bureau est juste derrière la porte d’entrée. Avant, chaque fois qu’un livreur sonnait ou qu’un voisin sortait, je sursautais. Depuis que j’ai mis le bas de porte, c’est comme si j’avais gagné une pièce plus calme. Même le bruit de la rue est moins présent.
Un allié contre les odeurs et les intrus indésirables
Moins évoqué, mais tout aussi pertinent, le rôle du bas de porte comme barrière contre les odeurs extérieures. Dans les rues passantes ou près des décharges, les effluves désagréables peuvent facilement s’inviter à l’intérieur. De même, dans les maisons de plain-pied, les insectes comme les araignées, les cloportes ou les moucherons profitent des interstices pour pénétrer dans les pièces.
J’ai trois chats, et l’un d’eux adore surveiller ce qui se passe dehors , raconte Samuel Gauthier, retraité à Montpellier. Mais dès qu’il y avait un courant d’air, il se mettait à miauler pour sortir. Depuis que j’ai installé le joint, il est moins agité. Et surtout, je n’ai plus de fourmis dans la cuisine en automne.
Un investissement minime, un retour sur investissement rapide
Moins de 15 euros, une installation en dix minutes, et des économies sur la facture de chauffage. Ce calcul séduit de plus en plus de ménages, surtout dans un contexte de hausse des prix de l’énergie. Si l’on estime qu’un courant d’air non colmaté peut forcer le chauffage à consommer 5 à 10 % d’énergie supplémentaire, le bas de porte s’amortit en quelques semaines.
J’ai fait un test , explique Léa Brossard, ingénieure énergétique à Grenoble. J’ai mesuré la température à 30 cm du sol, près de ma porte d’entrée, avant et après installation. La différence était de 2,3 °C. Cela signifie que mon thermostat n’a plus besoin de se déclencher aussi souvent. Sur un mois, j’ai vu une baisse de 8 % de ma consommation électrique.
Pour les propriétaires comme pour les locataires, cette solution s’inscrit dans une démarche de sobriété énergétique. Elle ne remplace pas une isolation globale, mais elle s’inscrit dans une logique de petits gestes à grands effets . Et contrairement aux travaux d’isolation lourds, elle ne nécessite ni autorisation, ni expertise, ni trésorerie importante.
Comment choisir le bon bas de porte pour son logement ?
Le marché propose aujourd’hui une grande variété de joints anti-courant d’air : auto-adhésifs, à visser, magnétiques, avec ou sans charnières. Le choix dépend du type de porte, du niveau d’isolation souhaité, et du statut du logement (locataire ou propriétaire).
Les modèles auto-adhésifs, comme celui de Vellure®, conviennent parfaitement aux portes intérieures ou d’entrée avec un écart modéré (entre 5 et 15 mm). Pour les portes plus hautes ou mal alignées, des systèmes à rainure ou à brosses peuvent être plus efficaces, mais ils nécessitent un peu plus de bricolage.
J’ai essayé un premier modèle bon marché , témoigne Julien Poirier, restaurateur à Rennes. Il s’est décollé au bout de deux mois. Celui de Vellure® tient depuis huit mois, même dans l’entrée où on passe toute la journée. La qualité du matériau fait toute la différence.
A retenir
Quel est l’impact réel d’un bas de porte sur la facture de chauffage ?
Un bas de porte bien installé peut réduire les déperditions thermiques de 5 à 10 % sur la pièce concernée. Cela se traduit par une baisse directe de la consommation énergétique, surtout dans les logements anciens. En moyenne, les utilisateurs constatent une économie de 5 à 15 euros par mois selon la taille du logement et l’isolation globale.
Est-ce adapté aux locataires ?
Oui, particulièrement. Les modèles auto-adhésifs se posent sans perçage ni transformation structurelle. Ils se retirent sans laisser de traces, ce qui respecte les obligations du bail. De nombreux locataires les utilisent dans les chambres, salles de bains ou portes d’entrée pour améliorer leur confort sans engagement.
Faut-il un bas de porte pour chaque porte de la maison ?
Pas nécessairement. Il est prioritaire de traiter les portes donnant sur l’extérieur (entrée, accès au jardin, garage) ou celles séparant des pièces chauffées de zones non chauffées (caves, débarras). Les portes intérieures entre pièces chauffées ont un impact moindre.
Combien de temps dure un bas de porte ?
La durée de vie moyenne d’un modèle de qualité, comme celui de Vellure®, est de 3 à 5 ans. Elle dépend de l’usure liée au passage, de l’humidité ambiante et du type de sol. Les modèles en mousse haute densité résistent mieux à l’usure que les versions en tissu ou en caoutchouc standard.
Peut-il remplacer une isolation complète ?
Non, mais il la complète. Le bas de porte fait partie des gestes d’appoint qui, cumulés (boudins de fenêtre, volets fermés, thermostats régulés), permettent de gagner en efficacité énergétique sans travaux majeurs. C’est une première étape accessible à tous.
Face à l’urgence climatique et à la flambée des coûts de l’énergie, les solutions simples retrouvent leurs lettres de noblesse. Le bas de porte, longtemps relégué au rang d’accessoire gadget, s’impose aujourd’hui comme un outil concret de lutte contre le gaspillage énergétique. À moins de 15 euros, il incarne une philosophie nouvelle : optimiser le confort sans surconsommer, agir localement pour des bénéfices globaux. Pour des millions de foyers, ce petit geste pourrait bien devenir un réflexe incontournable chaque automne.