Alors que M6 prépare l’arrivée de la vingtième saison de *L’amour est dans le pré*, les retrouvailles de la saison 19 ont offert bien plus qu’un simple bilan amical. Autour des 70 ans de Gillou, emblématique éleveur de la Sarthe, les anciens candidats se sont retrouvés dans une ambiance à la fois chaleureuse et sincère. C’est là, entre rires d’anciens complices et confidences inattendues, que Bruno, agriculteur passionné et homme de terrain, a levé le voile sur une rupture qui, malgré les apparences, n’avait rien d’évident : celle qui l’a séparé de Clémence, la femme qu’il croyait être son évidence.
Pourquoi Bruno et Clémence ne sont-ils plus ensemble ?
La question a plané dès les premières images du prime de retrouvailles. Bruno, visage ouvert, regard franc, s’est exprimé sans détour. « On avait tout pour aller bien, sauf une chose : un peu de folie », a-t-il lâché, laissant planer un silence éloquent. Ce constat, simple mais profond, résume en une phrase l’essence de leur rupture. Si les apparences étaient solides — complicité, respect mutuel, entente familiale —, quelque chose manquait à l’appel : cet élan vital, cette étincelle qui transforme une belle relation en amour durable.
Contrairement aux ruptures spectaculaires ou marquées par les conflits, celle-ci a été douce, presque paisible. Pas de cris, pas de reproches. Juste deux personnes qui, après des mois d’essais, ont admis que leurs rythmes, leurs attentes et leurs visions de l’avenir ne s’emboîtaient pas parfaitement. Comme le souligne Bruno : « Parfois, ce n’est pas ce qui casse qui est grave, mais ce qui ne se construit jamais. »
Un coup de foudre au speed-dating, puis quoi ?
Leur histoire commence comme souvent dans l’émission : au speed-dating. Bruno, alors en recherche sincère d’une compagne, tombe sous le charme de Clémence dès le premier regard. « Elle avait une lumière », se souvient-il. Les autres prétendantes, dont Caroline, ne parviennent pas à ébranler cette évidence. Les images de la saison 19 montrent un Bruno épanoui, attentif, presque ému lorsqu’il parle d’elle. Clémence, discrète mais posée, semble tout aussi conquise.
Leur idylle semble suivre le chemin idéal : visites familiales réussies, intégration harmonieuse dans le quotidien rural, projets évoqués avec douceur. Les proches, Gillou en tête, saluent cette entente. « Ils semblaient faits l’un pour l’autre », confie Élodie, amie de longue date de Bruno. « On pensait tous que cette fois, c’était la bonne. »
Pourtant, derrière cette façade apaisée, des failles se creusent. Pas de dispute, mais une absence de dynamique. « On se voyait, on parlait, on s’appréciait… mais il ne se passait rien », raconte Bruno, presque embarrassé. « Comme si on marchait côte à côte, sans jamais se tenir la main. »
Qu’est-ce qui a vraiment freiné leur relation ?
Plusieurs éléments, selon Bruno, ont pesé dans la balance. Le premier : les attentes non dites. Clémence, selon lui, espérait une transformation. « Elle voulait que je change, un peu. Que je sorte de mes habitudes. » Lui, profondément attaché à son rythme de travail, à ses routines de fermier, n’a pas su — ou pas pu — répondre à cette demande implicite. « Je ne suis pas un homme de grandes ruptures. Je construis lentement. Mais peut-être trop lentement pour elle. »
Le second point, plus déterminant encore, concerne les projets de vie. Clémence, sans en parler clairement pendant le tournage, nourrissait l’ambition de reprendre la ferme de ses parents. Un projet exigeant, qui implique un ancrage géographique, du temps, de l’énergie. Bruno, déjà installé dans son exploitation, n’avait pas anticipé cette nécessité. « Je l’ai appris après coup, confie-t-il. Et ça m’a fait réaliser qu’on ne parlait pas du même avenir. »
Un témoignage de Clémence, recueilli en marge du tournage, confirme cette divergence : « Je voulais construire quelque chose de fort, avec du sens. Mais j’avais besoin d’un partenaire qui s’engage pleinement, pas seulement en paroles. Bruno est un homme bien, mais il était déjà ailleurs, dans sa tête. »
La rupture, un échec ou une prise de conscience ?
Pour Bruno, la séparation n’est pas un échec, mais une étape nécessaire. « Je ne regrette rien. On a essayé, honnêtement. Et parfois, c’est déjà beaucoup. » Il insiste sur le respect qui a présidé à leur décision. « On s’est dit les choses, simplement. Pas de drame, pas de mensonge. On a juste admis que ce n’était pas ça. »
Cette maturité frappe. Dans un monde où les ruptures sont souvent dramatisées, celle-ci s’apparente à une forme de lucidité. Karine Le Marchand, qui l’interroge lors du prime, souligne cette rareté : « Tu as le mérite de ne pas idéaliser. Tu assumes, tu analyses, tu apprends. C’est rare. » Bruno sourit : « La ferme m’a appris ça. On ne ment pas à la terre. Elle vous dit la vérité, même quand elle fait mal. »
Que cherche-t-il aujourd’hui ?
Le cœur de Bruno est-il fermé ? Loin de là. « Je cherche une femme vive, solaire, qui aime rire », affirme-t-il. Il ne rêve pas de grand chamboulement, mais d’une joie simple, partagée au quotidien. « Quelqu’un qui marche à mes côtés, pas devant, pas derrière. À égalité. »
Il précise même ses critères : « Une femme qui comprend mon travail, mais qui n’en fait pas sa vie. Qui a ses propres rêves, ses propres envies. Et qui n’a pas peur de l’imprévu. » Il ajoute, avec un clin d’œil : « J’aimerais qu’on parte en week-end un vendredi soir, sans raison. Juste parce qu’on en a envie. »
Un désir d’improvisation qui contraste avec son mode de vie ordonné. Une évolution ? « Peut-être. Ou peut-être que j’ai juste compris que l’amour, c’est aussi ça : accepter de déranger un peu l’ordre des choses. »
Et les autres candidats ? Quelles nouvelles ?
Les retrouvailles ne tournent pas uniquement autour de Bruno. D’autres parcours sont évoqués. Gillou, malgré une relation éphémère avec Marie, reste optimiste. « L’amour, c’est comme les betteraves : il faut semer pour récolter. Même si parfois, la terre est ingrate. »
Plusieurs candidats de la saison 19 ont trouvé l’amour depuis. Camille, ancienne prétendante de Julien, vit désormais avec un artisan du Maine-et-Loire. « On s’est rencontrés par hasard, à un marché. Pas besoin de télévision pour tomber amoureux », raconte-t-elle, sourire aux lèvres.
D’autres, comme Antoine, ont traversé des périodes difficiles. « J’ai perdu mon père entre les deux saisons. Ça a tout remis en question. » Il n’est pas en couple, mais travaille sur lui. « L’amour viendra quand je serai prêt. Pas avant. »
Le rôle de Karine Le Marchand dans ces retrouvailles
Présente comme toujours, Karine Le Marchand incarne la bienveillance et la justesse. Elle n’impose pas ses jugements, mais guide les confidences. « Mon rôle, c’est d’écouter. De permettre aux gens de se dire ce qu’ils n’ont pas osé dire à l’époque. »
Lorsqu’elle interroge Bruno, elle ne cherche pas à dramatiser, mais à comprendre. « Tu parles de manque de folie… Mais est-ce que ce n’était pas aussi un manque de communication ? » La question fait mouche. Bruno réfléchit, puis acquiesce : « Peut-être. On parlait de tout, sauf de ce qui comptait vraiment. »
Quel avenir pour L’amour est dans le pré ?
Avec la vingtième saison à venir, l’émission ne se repose pas sur ses lauriers. Les retrouvailles montrent une évolution : moins de mise en scène, plus de sincérité. Les candidats ne cherchent plus seulement l’amour, mais une forme d’équilibre, de vérité avec eux-mêmes.
Comme le dit Gillou, en conclusion de la soirée : « On n’est pas là pour faire un spectacle. On est là pour vivre. Et parfois, vivre, c’est aussi dire non. »
A retenir
Pourquoi Bruno et Clémence se sont-ils séparés ?
Leur rupture s’explique par un manque d’élan commun, des attentes non exprimées et des projets de vie divergents. Bruno souhaitait une relation stable et harmonieuse, tandis que Clémence espérait plus de transformation et d’implication. L’absence de folie, selon Bruno, a empêché la relation de décoller.
Quand la rupture a-t-elle eu lieu ?
La séparation s’est produite en février, plusieurs mois après la fin du tournage de la saison 19. Elle a été pacifique, sans conflit, mais marquée par une prise de conscience mutuelle.
Clémence voulait-elle reprendre une ferme ?
Oui. Elle nourrissait le projet de reprendre l’exploitation agricole de ses parents, un engagement lourd qu’elle n’a pas clairement partagé avec Bruno pendant l’émission. Cette révélation a surpris ce dernier et a accentué le décalage entre leurs visions de l’avenir.
Bruno cherche-t-il encore l’amour ?
Oui. Il reste ouvert et souhaite rencontrer une femme vive, solaire, capable de rire et de partager une joie simple. Il valorise la sincérité, le respect et l’optimisme au quotidien. Il invite d’ailleurs celles qui seraient intéressées à lui écrire, sans masque ni artifice.
Les retrouvailles ont-elles eu lieu pour quel événement ?
Les retrouvailles de la saison 19 se sont déroulées autour des 70 ans de Gillou, figure emblématique de l’édition 2024. L’événement, festif et chaleureux, a servi de cadre aux bilans amoureux et personnels des candidats.
Quand seront diffusées les soirées de retrouvailles ?
Les deux primes “Que sont-ils devenus ?” seront diffusés sur M6 les lundis 11 et 18 août 2025. Ils réuniront des candidats des saisons 18 et 19, offrant un regard sincère sur leurs parcours post-émission.