La réforme du complément de libre choix du mode de garde (CMG) apporte un vent de nouveauté pour les familles monoparentales. Dès septembre, cette aide financière, autrefois réservée aux enfants de moins de six ans, s’étendra jusqu’à douze ans. Une mesure qui pourrait changer la donne pour des milliers de foyers en situation de précarité. Mais qui est vraiment concerné ? Comment en bénéficier ? Plongée dans les détails de cette évolution majeure.
Qui peut prétendre à l’extension du CMG ?
Cette extension s’adresse exclusivement aux familles monoparentales, souvent confrontées à des budgets serrés. Pour comprendre l’impact, prenons l’exemple de Clara Vasseur, mère célibataire d’un garçon de huit ans. Jusqu’à présent, elle devait assumer seule les frais de baby-sitting après l’école. Avec cette réforme, elle pourra désormais solliciter l’aide de la CAF pour alléger ces dépenses.
Quels sont les critères d’éligibilité ?
Les conditions restent similaires à celles du CMG classique : ressources du foyer, type de mode de garde et déclaration régulière des revenus. Cependant, l’âge maximal de l’enfant passe de six à douze ans. Les familles déjà allocataires n’auront pas à refaire de demande, la CAF ajustera automatiquement leurs droits lors du renouvellement annuel.
Comment cette aide va-t-elle être calculée ?
Le montant du CMG dépend de plusieurs facteurs, comme le coût horaire de la garde ou les revenus du ménage. Pour Mathias Leclerc, père isolé de deux enfants de sept et dix ans, cette extension signifie une économie potentielle de 200 euros par mois. Un soulagement non négligeable lorsqu’on sait que les frais de garde peuvent représenter jusqu’à 30 % du budget familial.
Quels modes de garde sont pris en charge ?
L’aide couvre les assistantes maternelles agréées, les gardes à domicile et certaines structures comme les micro-crèches. En revanche, les solutions informelles (proches non déclarés) ne sont pas éligibles. Les parents doivent fournir des justificatifs, comme des attestations d’employeur ou des factures, pour prétendre au versement.
Quelles démarches faut-il effectuer ?
Pour les nouvelles demandes, il suffit de se rendre sur son espace personnel CAF ou de se déplacer en agence. Le dossier doit inclure les preuves de dépenses liées à la garde. Élodie Roussel, une mère célibataire de Toulouse, explique : « J’ai téléchargé les documents en ligne et tout a été traité en deux semaines. »
Existe-t-il des pièges à éviter ?
Oui, notamment le non-respect des délais de déclaration ou l’oubli de signaler un changement de situation (comme une augmentation de revenus). La CAF peut demander un remboursement en cas d’erreur. Autre point : le CMG n’est pas cumulable avec d’autres aides similaires, comme certains dispositifs locaux.
A retenir
Qui est concerné par l’extension du CMG ?
Les familles monoparentales avec des enfants de six à douze ans, sous conditions de ressources.
Comment faire la demande ?
Via l’espace CAF en ligne ou en agence, avec les justificatifs requis.
Quand la mesure entre-t-elle en vigueur ?
Dès septembre, sans démarche supplémentaire pour les allocataires actuels.
Conclusion
Cette réforme marque une avancée significative pour les parents isolés, offrant un soutien prolongé dans la gestion des frais de garde. Si des questions subsistent sur son application concrète, une chose est sûre : pour des familles comme celles de Clara ou Mathias, c’est un pas vers une meilleure qualité de vie. Reste à voir si cette mesure suffira à répondre aux défis structurels de la garde d’enfants en France.