La Croatie vient de tourner une page décisive de son histoire militaire avec l’arrivée du dernier Rafale F3-R sur sa base aérienne de Zagreb. Cet événement marque l’aboutissement d’un projet stratégique initié quatre ans plus tôt, symbole d’une alliance renforcée avec la France et d’une modernisation ambitieuse. Plongée dans les coulisses de cette acquisition, entre enjeux militaires, retombées économiques et témoignages exclusifs.
Pourquoi la Croatie a-t-elle choisi le Rafale F3-R ?
En 2021, la Croatie a opté pour le Rafale F3-R, un choix qui rompait avec ses traditions d’approvisionnement militaire. Contrairement aux avions russes ou américains utilisés par ses voisins, le modèle français offrait une polyvalence unique. « Le Rafale permet des missions aussi bien aériennes que terrestres, avec une maintenance simplifiée », explique Luka Kovacevic, analyste en défense à Zagreb. Ce contrat a aussi ouvert la voie à d’autres partenariats, comme la vente récente de missiles Mistral à la Croatie.
Comment la 191e escadrille a-t-elle intégré ces nouveaux appareils ?
La 191. Eskadrila Borbenih Zrakoplova, unité phare de la HRZ, a dû adapter ses procédures pour accueillir les Rafale. « Passer des MiG-21 aux Rafale, c’est comme échanger une vieille voiture contre une fusée », confie Marko Petrovic, pilote depuis quinze ans. Les entraînements intensifs en France et les simulations ont permis une transition en douceur. Aujourd’hui, l’escadrille assure pleinement la surveillance de l’espace aérien croate et participe à des exercices OTAN.
Quel impact sur la stratégie militaire croate ?
Avec douze Rafale F3-R opérationnels, la Croatie dispose désormais d’une force de dissuasion crédible. Ces avions peuvent intervenir dans des missions de reconnaissance armée, d’appui aérien ou de défense territoriale. « C’est un changement de paradigme », souligne Ana Juras, experte en sécurité balkanique. « La Croatie n’est plus un acteur secondaire dans la région. »
Quels défis techniques ont accompagné cette livraison ?
Chaque Rafale a subi des tests rigoureux avant son déploiement. Le dernier appareil, portant le numéro 159, a notamment exigé des ajustements de logiciels de navigation. « Les capteurs météo locaux étaient plus sensibles que prévu », raconte Ivan Horvat, chef mécanicien. Les équipes franco-croates ont collaboré pour résoudre ces défis en quelques semaines.
Comment cette acquisition influence-t-elle les relations franco-croates ?
Au-delà de l’aspect militaire, ce contrat a scellé un partenariat économique durable. Des discussions sont en cours pour fournir des hélicoptères Airbus à la Croatie. « La France est devenue un partenaire de premier plan », déclare Petra Matic, ministre adjointe à la Défense. Des échanges universitaires et industriels sont également envisagés, notamment dans la cybersécurité.
Quels retours d’expérience des premiers mois d’utilisation ?
Les pilotes croates louent la maniabilité du Rafale. « Son système SPECTRA offre une protection inégalée contre les menaces », rapporte Josip Ban, jeune lieutenant. Seul bémol : la logistique des pièces détachées, encore perfectible selon les techniciens locaux. Dassault a promis d’y remédier d’ici fin 2025.
A retenir
Quel est le cœur de cette modernisation ?
Le Rafale F3-R apporte à la Croatie une capacité multi-rôles unique, combinant puissance de feu et modularité.
Qui sont les acteurs clés de ce succès ?
Les pilotes comme Marko Petrovic, les mécaniciens tels qu’Ivan Horvat, et les négociateurs politiques ont joué un rôle déterminant.
Quelles sont les prochaines étapes ?
Des exercices OTAN élargis et des discussions pour des drones français sont à l’étude, selon des sources militaires.
Conclusion
L’intégration des Rafale en Croatie illustre une stratégie gagnante : moderniser l’armée tout en tissant des alliances durables. Entre prouesses technologiques et diplomatie, ce partenariat pourrait bien inspirer d’autres pays de la région. Comme le résume Luka Kovacevic : « Avec ces avions, la Croatie ne protège plus seulement son ciel – elle affirme son avenir. »
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