En 2017, une pépite rose a émerveillé les passionnés de chocolat, marquant un tournant dans l’histoire de la gourmandise. Le chocolat Ruby, avec sa teinte naturelle et ses saveurs inédites, a redéfini les codes de la pâtisserie moderne. Plongée dans l’univers de cette innovation qui continue de fasciner.
Comment le chocolat Ruby a-t-il révolutionné l’art du cacao ?
Une innovation née d’une décennie de recherche
Alors que le monde pensait avoir exploré toutes les nuances du chocolat, le géant suisse Barry Callebaut a dévoilé en 2017 le fruit de ses recherches secrètes. « Quand j’ai vu cette couleur pour la première fois, j’ai cru à un tour de magie », confie Éloïse Vannier, chocolatière lyonnaise. Les fèves Ruby, cultivées sous des latitudes précises, révèlent naturellement ces pigments roses sans aucun ajout artificiel.
Un procédé de fabrication jalousement gardé
Si la composition exacte reste mystérieuse, on sait que les maîtres chocolatiers préservent délicatement les arômes naturels des fèves. « C’est comme capturer l’essence d’un fruit à son apogée », explique Théo Morel, artisan chocolatier parisien, qui travaille cette matière depuis trois ans.
Quelles sensations uniques offre ce chocolat rosé ?
Une symphonie de saveurs inattendues
Contrairement aux attentes, le Ruby ne se contente pas d’être un simple clin d’œil esthétique. « La première fois que je l’ai goûté, j’ai été saisie par cette fraîcheur acidulée », raconte Clara Dujardin, blogueuse culinaire. Ses notes de framboise sauvage et de cassis surprennent par leur authenticité, sans aucune adjonction de fruit.
La comparaison avec les grands classiques
Plus doux qu’un chocolat noir à 70%, mais moins sucré qu’un chocolat blanc traditionnel, le Ruby crée sa propre catégorie. « C’est comme découvrir une nouvelle note musicale », compare Antoine Leclerc, chef pâtissier étoilé.
Quelles créations réaliser avec cette matière précieuse ?
La magie des textures et des couleurs
Le Ruby se révèle particulièrement adapté aux créations contemporaines. « Dans mon atelier, nous l’utilisons pour des miroirs qui captent la lumière de manière unique », partage Lise Bernard, spécialiste des entremets. Sa capacité à se marier avec les fruits rouges ou les agrumes ouvre un champ infini de possibilités.
Associations audacieuses
Certains artisans poussent l’audace plus loin. « J’ai testé un croustillant Ruby avec des graines de pavot, c’était une révélation », témoigne Julien Roussel, champion de pâtisserie créative. Les épices douces comme la cardamome ou le poivre long créent des harmonies surprenantes.
Où dénicher ce trésor culinaire ?
Les adresses incontournables
De plus en plus répandu, le Ruby se trouve désormais dans les épiceries fines et chez les chocolatiers spécialisés. « Nous recevons chaque semaine des demandes de clients curieux », note Amandine Lacroix, gérante d’une boutique parisienne réputée.
Conserver toute sa magie
Contrairement aux idées reçues, ce chocolat requiert des soins particuliers. « Je recommande de le consommer dans les six mois pour profiter pleinement de ses arômes », conseille Nicolas Faure, expert en conservation des produits chocolatés.
A retenir
Le Ruby est-il vraiment naturel ?
Absolument. Sa couleur provient exclusivement des pigments naturels des fèves Ruby, sans colorant ajouté.
Peut-on cuisiner le Ruby comme un chocolat classique ?
Oui, mais avec précaution. Sa température de fusion est légèrement différente, nécessitant parfois des ajustements dans les recettes.
Quel est son succès auprès du grand public ?
Après un engouement initial, le Ruby a trouvé son public parmi les amateurs de nouveautés et les chefs en quête d’originalité.
Conclusion
Le chocolat Ruby représente bien plus qu’une simple tendance passagère. En conciliant innovation et naturel, il a su conquérir sa place dans le paysage gourmand contemporain. Que ce soit pour son esthétique unique ou son profil gustatif inédit, cette quatrième variété de chocolat continue d’inspirer les créateurs et de surprendre les palais. À quand la prochaine révolution chocolatée ?