Découverte inattendue en Creuse : un trésor de cuivre bouleverse La Souterraine en 2025

Dans le cœur tranquille de la Creuse, une surprise géologique vient de bouleverser le quotidien des habitants de La Souterraine. Une découverte inattendue, révélée lors d’analyses de routine, a propulsé cette commune rurale sous les feux des projecteurs économiques et scientifiques. Entre espoirs de prospérité et craintes de bouleversements, la communauté se trouve à un carrefour décisif.

Comment un simple relevé sismique a-t-il révélé un trésor caché ?

En février 2024, une équipe de géomètres réalisait une étude de routine pour évaluer la stabilité des sols avant des travaux routiers. Leurs instruments ont soudainement enregistré des anomalies intrigantes. « Nos capteurs ont détecté des signatures métalliques inhabituelles à environ 200 mètres de profondeur », raconte Élodie Vercambre, géophysicienne en charge du projet. Deux mois de forages exploratoires ont confirmé l’impensable : un filon de cuivre quasi pur s’étendant sur près de 8 km².

La science derrière la découverte

Les scanners hyperspectaux ont révélé une concentration exceptionnelle de 12 kg de cuivre par tonne de roche, soit trois fois supérieure aux gisements exploités au Chili. « Cette formation date probablement de l’orogenèse varisque, il y a 300 millions d’années », explique le professeur Julien Thessard, spécialiste en métallogénie.

Pourquoi l’immobilier local connaît-il une telle effervescence ?

En moins de trois semaines, les notaires ont enregistré une hausse de 47 % des demandes d’achat. Clara Darnet, agent immo depuis 15 ans, n’avait jamais vu cela : « Un studio qui valait 45 000 € en janvier atteint désormais 78 000 €. Les investisseurs parisiens et chinois s’arrachent même les granges ! »

Deux visions qui s’affrontent

Alors que Théo Lavigne, restaurateur de 32 ans, se réjouit (« Enfin une dynamique pour nos commerces ! »), d’autres comme Marianne Loiseau, apicultrice, s’alarment : « Mes rures sont à 800 mètres du périmètre minier. Qui garantit que les pesticides lourds ne contamineront pas mon miel ? »

Quels sont les enjeux industriels de ce cuivre creusois ?

Avec l’essor des énergies renouvelables, le cuivre est devenu un métal stratégique. « Une éolienne offshore contient 8 tonnes de cuivre, un véhicule électrique 83 kg », précise Ingrid Saulnier, ingénieure matériaux chez Renault. La France importe actuellement 98 % de ses besoins – ce gisement pourrait couvrir 20 % de la consommation nationale pendant 40 ans.

Un atout pour la transition écologique

Contrairement aux terres rares, le cuivre est intégralement recyclable. « L’extraction locale réduirait notre empreinte carbone de transport », souligne Gabriel Morvan, expert en économie circulaire.

Comment les habitants vivent-ils ce bouleversement ?

Parmi eux, Luc Ferrand, viticulteur de 54 ans, incarne ces tensions. Son domaine familial se trouve en zone tampon du futur site. « Mon arrière-grand-père plantait déjà des cépages ici. Dois-je vendre à Eramet ou risquer de voir mes vignes polluées ? » confie-t-il en tournant mécaniquement son verre de gamay.

Des solidarités inattendues

Certains résidents s’organisent. Pascale Reverdy, professeure retraitée, a créé le collectif « Cuivre et Convivialité » : « Nous militons pour que 30 % des royalties servent à financer un éco-quartier avec crèche et EHPAD. »

Quelles sont les prochaines étapes pour le projet minier ?

Le préfet a mandaté une mission interministérielle pour évaluer trois scénarios d’exploitation. « Le délai minimal serait de 18 mois avant tout chantier », précise Olivier Nivard, directeur de la DREAL. La question de la méthode d’extraction divise : technique traditionnelle ou biomining (utilisation de bactéries) moins polluante mais 40 % plus coûteuse.

Un modèle norvégien en inspiration

Des élus étudient le cas de Røros, où les mines ont financé des infrastructures culturelles. « Leur musée minier attire 200 000 visiteurs par an », note Amandine Chabrol, adjointe au maire.

A retenir

Quelle est la valeur estimée du gisement ?

Les experts l’évaluent entre 3,2 et 4,7 milliards d’euros, selon les cours mondiaux.

Quels risques environnementaux ?

Les principaux concernent l’acidification des sols et la consommation en eau (estimation : 700 m³/jour).

Y aura-t-il des emplois créés ?

Entre 220 et 450 postes directs sont prévus, avec une école des métiers miniers en projet.