Été ou hiver : ce choix révèle votre personnalité secrète

Les saisons rythment notre vie de manière subtile, influençant non seulement nos habitudes mais aussi notre psychologie. Que l’on soit adepte des journées ensoleillées ou des soirées sous la couette, notre préférence saisonnière révèle souvent des traits de personnalité méconnus. Entretiens avec des experts et témoignages de personnes qui incarnent ces profils.

Comment les saisons influencent-elles notre humeur ?

Le lien entre lumière et bien-être est scientifiquement établi. L’été, l’exposition prolongée au soleil active la synthèse de sérotonine, neurotransmetteur associé à la bonne humeur. « Je me sens littéralement recharger mes batteries en été », confirme Clara Moreau, 32 ans, graphiste à Lyon. Cette saison stimule aussi la dopamine, hormone de la récompense, renforçant le sentiment d’énergie et d’optimisme. À l’inverse, l’hiver, avec ses journées courtes, peut accentuer le repli sur soi, bien que certains y trouvent un refuge. « Les premières neiges me calment, comme si le monde ralentissait pour me permettre de respirer », raconte Thomas Lefèvre, 41 ans, écrivain.

Pourquoi les amateurs d’été sont-ils souvent extravertis ?

Les adeptes de l’été partagent souvent une soif d’interactions sociales. Cette saison, propice aux festivals, barbecues ou escapades en bord de mer, offre un cadre naturel aux rencontres. « Je planifie mes projets professionnels en été, car c’est là que je me sens le plus créatif et connecté aux autres », explique Léa Dubois, 28 ans, entrepreneuse. Les psychologues soulignent que ces individus recherchent la stimulation extérieure pour s’épanouir. « Leur énergie semble s’évaporer en hiver, quand les occasions de sortir se raréfient », note le Dr Élise Garnier, psychologue comportementale.

Les hivers sont-ils réservés aux introspectifs ?

Pour certains, l’hiver est une saison de réflexion. « Je préfère les dîners en petit comité à la chaleur d’un salon que les fêtes extérieures bondées », partage Mathieu Rousseau, 37 ans, professeur d’histoire. Ces personnalités introverties valorisent la solitude comme un moyen de se recentrer. « Le calme des mois froids m’aide à structurer mes idées », ajoute-t-il. Selon une étude de l’Université de Grenoble, les amateurs d’hiver ont tendance à privilégier les activités créatives solitaires, comme l’écriture ou la peinture, tandis que les férus d’été optent pour le sport collectif ou les voyages.

Peut-on changer de saison préférée au fil de la vie ?

La psychologie indique que les préférences évoluent avec l’âge et les expériences. « Quand j’étais jeune, je détestais l’hiver. Aujourd’hui, je cultive son côté contemplatif », témoigne Hélène Petit, 54 ans, architecte. Ce changement peut refléter une maturation émotionnelle ou un besoin de stabilité accru. « Les phases de vie marquées par le stress professionnel poussent parfois à rechercher des saisons apaisantes », analyse le Dr Garnier. Les transitions de carrière ou la parentalité influencent aussi ces choix, comme le souligne le cas de Julien Fabre, 40 ans, qui a découvert une passion pour les randonnées hivernales après devenir père.

Quels enseignements tirer de sa saison préférée ?

Comprendre sa préférence saisonnière permet d’ajuster son mode de vie. « J’ai organisé mes vacances en été pour maximiser mes énergies sociales, mais je prends aussi des retraites hivernales pour me ressourcer », partage Clara Moreau. Cela aide à identifier ses besoins émotionnels et à les équilibrer. « Le défi est de ne pas se limiter à sa saison fétiche mais d’apprendre à s’adapter aux quatre », conseille le Dr Garnier. Les adeptes d’été peuvent cultiver la méditation en hiver, tandis que les amoureux de l’hiver pourraient planifier des sorties estivales pour sortir de leur zone de confort.

A retenir

Les saisons influencent-elles vraiment notre personnalité ?

Oui, selon les recherches en psychologie environnementale. Les variations climatiques et lumineuses modulent nos comportements et nos émotions. Cependant, ces effets s’ajoutent à des traits de personnalité préexistants plutôt qu’ils ne les créent.

Peut-on être à la fois amateur d’été et d’hiver ?

Tout à fait. Certaines personnes oscillent entre les deux, selon leurs humeurs ou leurs besoins. « Je suis un être estival mais avec une âme hivernale », résume Mathieu Rousseau. Cette flexibilité est souvent associée à une grande adaptabilité émotionnelle.

Comment utiliser cette connaissance au quotidien ?

En alignant ses activités avec ses préférences saisonnières. Par exemple, planifier des réunions en été si l’on est extraverti, ou privilégier des projets solitaires en hiver si l’on est introverti. L’important est de respecter son rythme naturel pour maintenir un équilibre mental.