Glaces en été : un expert révèle la vérité sur leurs risques pour votre santé

L’été rime souvent avec plaisirs glacés, mais cette douceur sucrée soulève des questions sur son impact santé. Entre culpabilité et modération, comment concilier gourmandise et équilibre ? Décryptage avec des experts et témoignages concrets.

Peut-on vraiment craindre pour sa santé en mangeant des glaces ?

La glace n’est pas l’ennemi public numéro un, contrairement aux idées reçues. Tamar Samuels, diététicienne chez Culina Health, met en garde contre la diabolisation : « Se priver crée un cycle de frustration, alors qu’une portion contrôlée s’intègre parfaitement à un régime équilibré ». Un avis partagé par Loïc Verdier, artisan glacier à Biarritz : « Mes clients sportifs choisissent des sorbets fruités après l’entraînement. C’est leur récompense sans culpabilité. »

Comment éviter les excès sans renoncer au plaisir ?

L’astuce des étiquettes

Une étude de l’ANSES révèle que 60% des consommateurs ne vérifient pas la composition des glaces industrielles. Pourtant, comme le souligne Edwina Clark, nutritionniste, « comparer les taux de sucre entre une glace classique (20-30g/portion) et un sorbet maison (10-15g) fait toute la différence ». Clara Bonnet, mère de deux enfants, témoigne : « J’opte pour des cornets plutôt que des pots familiaux, ça limite automatiquement les portions. »

Les alternatives malines

Voici trois options équilibrées recommandées par les professionnels :

  • Yaourts glacés aux fruits rouges (riches en antioxydants)
  • Popsicles maison à base de jus pressé
  • Crèmes glacées végétales à la noix de coco (moins sucrées)

Quels sont les bienfaits insoupçonnés des glaces ?

Contrairement aux idées reçues, certaines glaces apportent des nutriments essentiels :

  • Calcium (15% des AJR dans 100g de glace lactée)
  • Vitamine B12 (présente dans les crèmes glacées)
  • Protéines (3-5g/portion pour les glaces au lait entier)

Mathilde Roux, médecin nutritionniste à Marseille, précise : « Pour les personnes âgées dénutries, une glace protéinée peut devenir un en-cas salvateur en période de canicule. »

A retenir

Faut-il bannir les glaces industrielles ?

Non, mais privilégiez les marques avec moins de 5 ingrédients et évitez les additifs type E407 ou E466.

Quelle fréquence est raisonnable ?

2-3 fois par semaine maximum, en alternant avec des alternatives légères comme les granités.

Les sorbets sont-ils plus sains ?

Oui pour le sucre (30% en moins généralement), mais ils contiennent moins de nutriments que les glaces lactées.

Conclusion

Comme le résume si bien Jérémy Lacombe, chef pâtissier étoilé : « Une glace dégustée en pleine conscience vaut mieux qu’un kilo avalé dans la frustration. » L’été mérite ses petits plaisirs – l’équilibre réside dans le choix éclairé et la modération joyeuse.