Lucas Martel : de l’abandon à la gloire, son incroyable destin en 2025

Dans l’univers impitoyable du football, où les rêves se forgent autant sur le talent que sur la persévérance, certaines histoires dépassent la fiction. Celle de Lucas Martel en est une. Né dans l’ombre d’un abandon, élevé dans l’amour d’une famille recomposée, il est devenu l’un des joueurs les plus brillants de sa génération. Mais derrière les buts, les trophées et les millions, une tempête médiatique et juridique vient de raviver les cicatrices du passé. Alors que ses parents biologiques réclament une part de sa fortune, la question se pose : peut-on vraiment hériter d’un fils qu’on a renié ?

Qui est Lucas Martel ?

Un enfant sans nom, un destin sans frontières

À sa naissance, en 1998, Lucas Martel n’avait ni nom ni famille. Déposé anonymement devant l’orphelinat Saint-Just à Marseille, il a grandi entouré de bénévoles, d’éducateurs et d’enfants partageant une histoire similaire. Son adoption, à l’âge de cinq ans, par les Martel, un couple d’enseignants originaires d’Aix-en-Provence, a marqué un tournant. Ce n’était pas seulement un nouveau nom, mais une nouvelle vie.

« Je me souviens de mon premier ballon, raconte Lucas dans un entretien émouvant. C’était un vieux ballon en cuir, offert par un bénévole de l’orphelinat. Je l’ai serré contre moi toute la nuit. C’était la première chose qui m’appartenait vraiment. »

Très vite, son talent s’est révélé. À l’école, il dominait les matchs de récréation. À douze ans, il intégrait l’académie du FC Nîmes. À dix-sept, il signait son premier contrat professionnel avec l’Olympique Lyonnais. Aujourd’hui, à vingt-six ans, il est l’un des attaquants les mieux payés d’Europe, évoluant au FC Barcelone après un transfert record estimé à 85 millions d’euros.

Comment le football est devenu sa thérapie ?

Le terrain comme refuge

Pour Lucas, chaque match est une catharsis. « Quand je cours, quand je touche le ballon, j’oublie tout. Je ne suis plus l’enfant abandonné. Je suis moi. » Ce sentiment est partagé par son entraîneur de jeunesse, Émilien Rostang, qui l’a suivi pendant six ans. « Lucas n’était pas seulement doué, il était affamé. Il jouait comme s’il devait prouver quelque chose à l’univers entier. Et peut-être qu’il le faisait, en effet. »

Psychologiquement, le football a servi de bouée. Des études montrent que l’activité sportive chez les enfants placés ou adoptés peut jouer un rôle crucial dans la construction de l’estime de soi. Pour Lucas, c’était plus qu’un sport : c’était une identité.

Pourquoi ses parents biologiques ont-ils refait surface ?

Une demande légale, un scandale moral

En avril 2024, un avocat marseillais a déposé une requête auprès du tribunal de grande instance, au nom d’un couple affirmant être les parents biologiques de Lucas. Selon leurs déclarations, ils auraient été contraints à l’abandon en raison de difficultés financières et sociales. Aujourd’hui, ils invoquent leur lien génétique pour réclamer une part de son patrimoine, estimé à plus de 120 millions d’euros.

La demande est fondée sur une disposition du Code civil français : tout enfant, même adopté, conserve un lien juridique avec ses parents biologiques, qui peuvent prétendre à une succession si aucun acte de renonciation formel n’a été signé. Or, dans le cas de Lucas, aucun document officiel n’a été retrouvé prouvant que ses parents auraient renoncé à leurs droits.

« C’est un coup bas, confie Lucas, visiblement ébranlé. Je ne leur en veux pas d’avoir eu des difficultés. Mais revenir après vingt-cinq ans, quand j’ai tout construit seul, pour demander de l’argent… C’est glaçant. »

Une indignation collective

L’affaire a fait exploser les réseaux sociaux. Des milliers d’internautes ont exprimé leur soutien à Lucas, utilisant le hashtag #MartelLiberté. Des figures publiques, comme l’ancien international Didier Roustan, ont dénoncé « une instrumentalisation honteuse de la loi ». « On parle ici d’un homme qui a tout donné pour s’en sortir, rappelle-t-il. Il n’a pas été élevé par ses parents biologiques, il ne leur doit rien. »

Des associations de protection de l’enfance, comme Enfance & Avenir, ont appelé à une réforme du droit successoral en matière d’abandon. « La loi doit évoluer pour tenir compte de la réalité humaine, pas seulement de la filiation génétique », affirme leur porte-parole, Camille Vernet.

Quelles sont les conséquences sur sa carrière ?

Une pression psychologique inédite

Depuis l’annonce de la réclamation, Lucas a connu une baisse de performance notable. En trois matchs consécutifs, il n’a marqué aucun but, un record négatif pour lui depuis ses débuts professionnels. Son entraîneur, Xavi Hernández, a tenu à le défendre publiquement : « Lucas traverse une épreuve personnelle immense. Nous, son club, on le protège. Il n’est pas seulement un joueur, c’est un homme. »

Le psychologue sportif Arnaud Lefebvre, qui a travaillé avec plusieurs footballeurs en crise, souligne l’impact de ce genre de situation : « Quand un athlète est confronté à un traumatisme passé, surtout s’il est médiatisé, cela peut créer une dissonance mentale. Le terrain devient un espace de stress, plus de libération. »

Lucas suit désormais un accompagnement psychologique intensif. « Je ne veux pas que cette histoire me vole ce que j’ai construit, dit-il. Mais je ne peux pas non plus l’ignorer. »

Le soutien des fans et des coéquipiers

À Barcelone, les supporters ont organisé une manifestation symbolique avant un match contre l’Atlético Madrid : des milliers de ballons blancs ont été lâchés dans le ciel du Camp Nou, chacun portant un mot de soutien. Parmi eux, un message signé par le capitaine de l’équipe, Sergio Ramos : « Lucas, tu es notre frère. Rien ne t’arrachera ça. »

« Ce soutien, c’est mon carburant », confie Lucas, ému. « Je ne suis pas seul. Et ça, ça compte plus que tout. »

Quel avenir pour Lucas Martel ?

Un projet humanitaire en gestation

Malgré la tempête, Lucas pense déjà à l’après-carrière. Il prépare la création d’une fondation destinée aux enfants placés ou abandonnés. « Je veux qu’un gamin, un jour, puisse dire : “Grâce à Lucas Martel, j’ai eu ma chance.” »

Le projet, nommé “Premier Pas”, devrait s’implanter d’abord en France, puis s’étendre à l’Afrique subsaharienne, où l’abandon d’enfants reste un fléau. En partenariat avec des ONG locales, la fondation offrira un accompagnement éducatif, psychologique et sportif à des centaines d’enfants.

« Je ne veux pas juste donner de l’argent, précise-t-il. Je veux être présent. Leur parler. Leur montrer que ce n’est pas parce qu’on commence mal qu’on finit mal. »

Une reconnaissance au-delà du football

Lucas a déjà reçu plusieurs distinctions humanitaires, dont le prix “Espoir” décerné par l’UNICEF en 2023. Mais c’est dans les rues de Marseille, là où tout a commencé, que son impact est le plus tangible. À l’orphelinat Saint-Just, les enfants ont désormais accès à un terrain de football entièrement rénové, financé par Lucas. Sur le mur d’entrée, une phrase est gravée : « Ici, personne n’est oublié. »

« Quand je reviens ici, dit-il, je ne vois pas le passé. Je vois l’avenir. »

La loi doit-elle protéger les enfants abandonnés contre leurs parents ?

Un vide juridique à combler

L’affaire Martel met en lumière une faille dans le système juridique français. Alors que l’adoption simple permet aux parents biologiques de conserver certains droits, l’adoption plénière les rompt totalement. Mais dans les cas d’abandon, l’adoption plénière n’est pas automatique, et dépend souvent de la capacité des autorités à identifier les parents.

« Il faudrait instaurer une présomption de renoncement en cas d’abandon avéré », propose le juriste Clément Rey. « Sinon, on laisse la porte ouverte à des récupérations tardives, comme celle-ci. »

Des voix s’élèvent aussi pour que les enfants adoptés puissent, à l’âge de la majorité, signer un acte de renonciation symbolique, empêchant toute revendication ultérieure de leurs parents biologiques.

Et la morale dans tout ça ?

« La loi est froide, reconnaît Lucas. Elle parle de droits, pas de sentiments. Mais la vie, elle, est faite de sentiments. »

Des philosophes comme Éléonore Dubois soulignent que la question dépasse le cadre légal. « L’identité n’est pas seulement génétique. Elle se construit dans les liens affectifs. Un parent, ce n’est pas celui qui vous a mis au monde, c’est celui qui vous a regardé grandir. »

A retenir

Lucas Martel a-t-il des obligations légales envers ses parents biologiques ?

Oui, selon le droit français, même un enfant adopté peut avoir des parents biologiques ayant des droits successoraux s’ils n’ont pas formellement renoncé à leur filiation. Cependant, cette obligation est purement juridique et ne tient pas compte du lien affectif ou de l’abandon.

Le football a-t-il sauvé Lucas Martel ?

Dans ses propres mots, oui. Le sport a été pour lui bien plus qu’une carrière : un moyen de transcender un passé douloureux, de construire une identité et de trouver un sens à sa vie.

Que fait Lucas pour aider les autres enfants abandonnés ?

Il prépare la création de la fondation “Premier Pas”, qui offrira un accompagnement global à des enfants placés, avec un accent sur l’éducation, le sport et la santé mentale. Il a déjà financé la rénovation du terrain de football de l’orphelinat Saint-Just.

Peut-il refuser la demande de ses parents biologiques ?

Juridiquement, cela dépendra de la décision du tribunal. Moralement, Lucas affirme ne pas vouloir céder. Il considère que son héritage, c’est ce qu’il a construit, pas ce qu’il a reçu à la naissance.

Quel est l’impact de cette affaire sur le monde du sport ?

Cette histoire interpelle sur la vulnérabilité des athlètes face aux traumatismes du passé, et sur la nécessité d’un soutien psychologique renforcé. Elle montre aussi que la notoriété n’immunise pas contre la douleur humaine.