Magali Ripoll est l’une de ces artistes qui illuminent discrètement les écrans tout en marquant durablement les esprits. Depuis plus de quinze ans, cette musicienne aux multiples talents enchante les téléspectateurs de N’oubliez pas les paroles sur France 2. Choriste au sein de l’orchestre des Zikos, virtuose de l’accordéon et de la guitare, elle incarne une passion musicale contagieuse. Loin de se cantonner à un seul rôle, Magali anime aussi une émission musicale, prouvant que son art n’a pas de limites. Plongée dans le parcours et les coulisses de cette artiste hors norme.
Quel est le secret de sa longévité dans l’émission ?
Une passion intacte malgré les années
Magali Ripoll n’a rien perdu de son enthousiasme depuis ses débuts. « Chaque émission est une nouvelle aventure », confie-t-elle lors d’un entretien avec Télé 7 Jours. Pour elle, le plaisir de partager la musique avec les candidats reste un moteur quotidien. « Quand je vois un participant réussir grâce à notre accompagnement, c’est une vraie satisfaction », ajoute-t-elle. Une philosophie partagée par son compagnon, Antoine Verney, également musicien, avec qui elle échange sans cesse sur leur métier.
Une liberté artistique précieuse
La production de l’émission lui accorde une marge de manœuvre rare. « Je peux composer, enseigner ou animer des ateliers sans contrainte », explique Magali. Cette flexibilité lui permet de cultiver une carrière riche tout en restant fidèle à N’oubliez pas les paroles. Un équilibre que peu d’artistes parviennent à atteindre.
Comment gère-t-elle les rumeurs sur son salaire ?
En mars 2024, une séquence hilarante a mis en lumière son sens de la répartie. Alors que Nagui évoquait les critiques des téléspectateurs sur les revenus des musiciens, Magali Ripoll a lancé, espiègle : « Est-ce qu’il y a une limite de salaire au-delà de laquelle on doit s’arrêter ? » Le présenteur a joué le jeu, annonçant que les gains des candidats seraient désormais prélevés sur les cachets de l’orchestre. « C’est ça, la solidarité artistique ! », a-t-elle répondu en riant. Loin des polémiques, Magali préfère l’humour aux débats stériles.
Pourquoi garde-t-elle ses distances avec les candidats ?
Malgré son énergie communicative sur le plateau, Magali respecte une règle non écrite : ne pas tisser de liens trop personnels avec les Maestros. « Il y a des enjeux, une dynamique à préserver », précise-t-elle dans l’émission Allô Alex. Cette discrétion professionnelle est une marque de respect envers les participants. « On est là pour les soutenir, pas pour influencer leur parcours », souligne-t-elle. Une approche partagée par ses collègues des Zikos, qui privilégient toujours le sérieux derrière les fous rires.
Quelle est sa relation avec Nagui en dehors des caméras ?
Si leur complicité à l’antenne est évidente, Magali révèle une admiration sincère pour Nagui. « C’est un leader attentif, toujours à l’écoute de son équipe », confie-t-elle au magazine Voici. Elle raconte comment il a su la soutenir lors d’un passage difficile, sans jamais en tirer gloire. « Il a cette humanité rare dans le milieu. » Un témoignage qui contraste avec l’image du simple animateur télévisé.
A retenir
Magali Ripoll quittera-t-elle bientôt l’émission ?
Non. Dans une interview à Voici en 2022, elle a réaffirmé son attachement au programme, soulignant la liberté que lui offre la production pour mener d’autres projets.
Joue-t-elle d’autres instruments que l’accordéon et la guitare ?
Oui. Bien que ces deux instruments soient ses spécialités, Magali maîtrise aussi le piano et les percussions, une polyvalence qui lui vaut d’être souvent sollicitée pour des arrangements complexes.
Comment décrire son style musical ?
Magali puise son inspiration dans le jazz, la pop et les musiques du monde. « J’aime mélanger les genres, c’est ce qui rend chaque prestation unique », explique-t-elle.
Conclusion
Magali Ripoll incarne l’artiste complète : exigeante, drôle et profondément humaine. Que ce soit sur scène, en coulisses ou à travers ses projets personnels, elle prouve qu’on peut allier succès et authenticité. Son parcours rappelle une évidence : la passion, quand elle est nourrie avec rigueur et bienveillance, ne connaît pas d’expiration.