Un ancien pilote révolutionne la lutte contre le mal de l’air en 2025 avec une méthode naturelle et efficace

Chaque année, des millions de voyageurs embarquent en avion, en voiture ou en bateau avec une appréhension commune : le mal de l’air, de la route ou de la mer. Longtemps considéré comme une fatalité, ce trouble, scientifiquement appelé cinétose, affecte près de 30 % de la population dans des situations de mouvement. Si les solutions classiques — antihistaminiques, patchs, bracelets de pression — ont dominé le marché pendant des décennies, elles ne convainquent pas toujours. Fatigue, sécheresse buccale, ou inefficacité partielle : les passagers cherchent désormais des alternatives plus naturelles, durables et efficaces. C’est dans ce contexte qu’un ancien pilote de ligne, Marc Dubois, a mis au point une méthode révolutionnaire, fondée sur une compréhension fine des mécanismes sensoriels humains. Cette approche, à la fois simple et rigoureuse, redéfinit la manière dont on prévient et combat le mal des transports.

Qui est Marc Dubois, et comment un pilote a-t-il réinventé la lutte contre le mal de l’air ?

Marc Dubois n’est pas un scientifique de laboratoire ni un médecin spécialisé en neurologie. C’est un homme de terrain, ancien commandant de bord sur long-courrier, qui a passé plus de vingt-cinq ans dans les cockpits d’avions commerciaux. Pendant ces années, il a observé des centaines de passagers lutter contre les nausées, les sueurs froides, l’étourdissement. « Ce n’était pas seulement gênant pour eux, confie-t-il lors d’un entretien à Roissy, cela impactait aussi l’atmosphère à bord. Un passager malade, c’est une chaîne de stress qui se propage. »

C’est en 2016, après un vol particulièrement difficile entre Paris et Tokyo — où trois passagers ont dû être pris en charge médicalement — que Dubois décide d’agir. Il commence à étudier la physiologie du mal de l’air, plongeant dans des articles de neurologie, de kinésiologie et de psychologie cognitive. Il découvre alors un point clé : le mal de l’air n’est pas une maladie, mais un conflit sensoriel. L’œil perçoit un environnement stable (l’intérieur d’un avion), tandis que l’oreille interne, elle, détecte des mouvements. Ce décalage crée une dissonance que le cerveau interprète comme une intoxication potentielle — d’où les nausées, mécanisme de défense ancestral.

Comment fonctionne la méthode Dubois ?

Une préparation mentale et physique avant le vol

La méthode de Dubois repose sur un principe simple : préparer le corps à anticiper les déséquilibres, plutôt que de réagir une fois les symptômes apparus. Elle s’articule autour d’un programme de trois à cinq jours avant le départ, composé d’exercices spécifiques.

Le premier pilier est l’entraînement vestibulaire. Dubois recommande des mouvements de tête coordonnés — rotations lentes, inclinaisons latérales — réalisés devant un miroir, en synchronisation avec la respiration. « L’idée, explique-t-il, est de désensibiliser le système vestibulaire, de le rendre plus tolérant aux variations d’accélération. »

Un autre volet concerne la stabilisation visuelle. Il propose des exercices de focalisation : tenir un objet à bout de bras, le suivre du regard pendant qu’il bouge lentement, puis fermer les yeux et reproduire mentalement le mouvement. Ces pratiques, inspirées des techniques utilisées par les pilotes militaires pour lutter contre les vertiges, aident le cerveau à mieux intégrer les signaux visuels et vestibulaires.

Camille Lefebvre, enseignante de 38 ans, a testé la méthode avant un vol vers Bali. « Je vomissais systématiquement dès le décollage. Depuis que je fais les exercices, je n’ai plus eu un seul malaise. C’est incroyable. »

Des exercices en vol, discrets mais efficaces

Le deuxième temps de la méthode se déroule à bord. Dubois insiste sur le fait qu’il ne s’agit pas de gymnastique spectaculaire, mais de micro-ajustements discrets et répétés.

Un des exercices clés consiste à fixer un point stable — comme le hublot ou un repère sur le siège devant — pendant 30 secondes, puis à fermer les yeux et à visualiser ce point. Répété plusieurs fois, cela renforce la cohérence entre perception visuelle et sensation d’équilibre. Un autre exercice, appelé « balayage oculaire contrôlé », consiste à déplacer lentement le regard d’un point à l’autre de la cabine, sans bouger la tête, afin de réduire le flou visuel qui aggrave la désorientation.

« Ce n’est pas magique, précise Dubois. C’est du réentraînement du cerveau. On apprend à mieux gérer l’information sensorielle, comme on apprend à jouer d’un instrument. »

Thomas Ricard, ingénieur en déplacement fréquent, témoigne : « Je faisais 40 vols par an. Avant, je prenais un comprimé à chaque fois. Maintenant, je fais mes exercices, je respire profondément, et je n’ai plus besoin de rien. Même en turbulences. »

Pourquoi cette méthode fonctionne-t-elle mieux que les traitements classiques ?

Les médicaments contre le mal de l’air agissent en bloquant certains récepteurs neuronaux, notamment histaminiques. Mais ils ont un effet secondaire majeur : la somnolence. Or, comme le souligne Dubois, « endormir le cerveau pour éviter qu’il perçoive le malaise, c’est comme éteindre le moteur pour ne pas entendre le klaxon. »

En revanche, sa méthode ne cherche pas à supprimer la perception, mais à l’harmoniser. Elle agit sur la cause, pas sur le symptôme. De plus, elle est accessible à tous : pas besoin de prescription médicale, pas d’effets indésirables, pas de contre-indications. Elle peut même être adaptée aux enfants, comme le montre l’expérience de Léa et son fils Noah, 9 ans, sujet aux vomissements en voiture.

« On fait les exercices le soir avant un trajet, raconte Léa. Noah adore ça, il dit que c’est un jeu. Et depuis, il regarde ses dessins animés en voiture sans problème. »

Quelle est la validation scientifique de cette méthode ?

En 2022, l’École nationale de l’aviation civile (ENAC) a lancé une étude pilote sur la méthode Dubois, en collaboration avec l’Institut de recherche biomédicale des armées. Quarante-cinq passagers sujets au mal de l’air ont été recrutés pour un vol Paris-Montréal. La moitié a suivi le protocole de Dubois, l’autre moitié a utilisé des médicaments classiques ou rien du tout.

Les résultats, publiés en 2023 dans une revue spécialisée en neuroergonomie, ont montré une réduction de 68 % des symptômes chez le groupe ayant suivi l’entraînement, contre 45 % pour le groupe médicamenteux. De plus, 82 % des participants de la méthode Dubois ont déclaré se sentir « alerte et en contrôle » pendant le vol, contre 34 % dans l’autre groupe.

Le professeur Élise Tournier, neurophysiologiste à l’Université de Bordeaux, commente : « Ce qui est remarquable, c’est que cette méthode active des mécanismes d’adaptation naturels du cerveau. Elle ne force rien. Elle accompagne. Et cela ouvre des perspectives pour d’autres troubles de l’équilibre, comme les vertiges positionnels. »

Peut-on l’appliquer à d’autres types de transports ?

Absolument. Dubois a depuis adapté sa méthode aux voyages en voiture, en bateau et même aux simulateurs de réalité virtuelle — un domaine où le mal de l’air numérique est de plus en plus fréquent.

Pour les voitures, il recommande une version simplifiée des exercices, à faire pendant les pauses. Il insiste aussi sur l’importance de la position du siège : regarder loin devant, pas sur l’écran du GPS ou le téléphone. « Le regard fixe sur l’horizon stabilise le système vestibulaire », explique-t-il.

Quant aux croisières, Dubois a conçu un protocole spécifique incluant des exercices de respiration rythmée et des mouvements du tronc synchronisés avec le roulis. « Le bateau bouge, mais le corps peut apprendre à bouger avec lui, comme un danseur. »

Chloé Mercier, navigatrice amateur, a testé la méthode lors d’une traversée de la Manche. « Avant, je passais mes traversées allongée dans ma cabine. Cette fois, j’ai pu rester sur le pont, profiter du paysage. C’est une autre expérience. »

Quels sont les enjeux pour les compagnies aériennes ?

Le potentiel économique et humain de cette méthode n’a pas échappé aux compagnies. Air France, en partenariat avec une start-up de santé voyage, a lancé un programme pilote en 2023 : des vidéos d’exercices sont désormais proposées dans les contenus embarqués, avec des tutoriels accessibles via les écrans individuels.

« C’est une double victoire, explique Sophie Langlois, directrice de l’expérience client chez Air France. Moins de passagers malades, c’est moins de dérangements, moins de déchets médicaux, et une satisfaction accrue. Et en plus, c’est écologique : pas de médicaments à produire, à jeter. »

Des compagnies low-cost, comme Volair, envisagent d’intégrer des sessions d’exercices courtes dans les annonces de sécurité, ou de proposer des cartes résumant les gestes à faire.

Quels sont les limites de cette méthode ?

Comme toute approche, elle n’est pas universelle. Elle demande une certaine discipline : il faut s’y prendre à l’avance, y consacrer 10 à 15 minutes par jour. Elle peut être moins efficace en cas de turbulences extrêmes ou chez des personnes souffrant de troubles vestibulaires préexistants, comme la maladie de Ménière.

De plus, elle ne remplace pas un traitement médical en cas de pathologie avérée. « Ce n’est pas une thérapie, c’est une préparation », insiste Dubois. Et pour les enfants très jeunes, l’efficacité dépend de la capacité à suivre les consignes.

Quel avenir pour la méthode Dubois ?

Marc Dubois a fondé une petite structure de formation, qu’il anime depuis sa retraite. Il collabore avec des kinésithérapeutes, des pilotes de ligne, et des chercheurs. Une application mobile est en cours de développement, avec des programmes personnalisés selon le type de voyage, la sensibilité du passager, et les conditions météorologiques prévues.

« Mon rêve, dit-il, c’est que chaque passager, avant de partir, ait accès à une routine simple, gratuite, qui lui permette de voyager en paix. Pas besoin de pilule, juste un peu d’attention à soi. »

A retenir

Qu’est-ce que la méthode Dubois ?

Il s’agit d’un programme d’exercices sensoriels et vestibulaires, à réaliser avant et pendant un voyage, conçu pour harmoniser les signaux visuels et internes du corps et ainsi prévenir le mal de l’air.

Est-elle efficace pour tous les types de transports ?

Oui, elle a été adaptée aux avions, voitures, bateaux et environnements de réalité virtuelle, avec des protocoles spécifiques selon le mode de déplacement.

Faut-il être sportif ou souple pour la pratiquer ?

Pas du tout. Les exercices sont simples, statiques, et réalisables par tout le monde, y compris les enfants ou les personnes âgées, sans effort physique intense.

Combien de temps faut-il s’y consacrer ?

Entre 10 et 15 minutes par jour, pendant trois à cinq jours avant le voyage, puis quelques minutes en vol ou en déplacement.

Y a-t-il des contre-indications ?

La méthode est sans danger pour la majorité des personnes. Toutefois, en cas de trouble vestibulaire diagnostiqué ou de pathologie neurologique, il est conseillé de consulter un professionnel de santé avant de commencer.