Une plante rare élimine les moustiques naturellement à Montpellier en 2025

Chaque été, des millions de Français cherchent à se protéger des moustiques, ces petits insectes qui transforment les douces soirées en supplice. Crèmes, sprays, bracelets, lampes anti-moustiques… les solutions ne manquent pas, mais elles sont souvent chimiques, coûteuses, ou peu efficaces. Pourtant, une alternative naturelle, discrète et surprenante gagne du terrain dans les jardins et sur les terrasses : la citronnelle de Madagascar. Depuis qu’elle l’a découverte, Clara Dupont, Montpelliéraine passionnée de botanique, n’a plus à composer avec les piqûres ou les nuits agitées. Son jardin est devenu un sanctuaire, non seulement pour elle, mais aussi pour la biodiversité locale. Son histoire, loin d’être isolée, illustre une tendance croissante : celle d’un retour aux plantes comme alliées de bien-être et de protection.

Pourquoi la citronnelle de Madagascar fait-elle sensation ?

Qu’est-ce qui distingue cette plante des autres répulsifs naturels ?

La citronnelle de Madagascar, ou *Cymbopogon citratus*, n’est pas une variété de citronnelle classique. Originaire de l’océan Indien, elle possède une concentration élevée en citral et en géraniol, deux composés aromatiques que les moustiques redoutent. Contrairement aux huiles essentielles vendues en flacon, cette plante libère naturellement ses molécules dans l’air, sans nécessiter d’appareil électrique ou de diffusion. “C’est comme si elle montait la garde autour de ma terrasse”, confie Clara. “Elle ne fait pas que repousser les moustiques, elle donne une ambiance citronnée très agréable.”

Comment agit-elle réellement contre les insectes ?

Les moustiques détectent leurs proies grâce au dioxyde de carbone et aux odeurs corporelles. La citronnelle de Madagascar interfère avec leurs récepteurs olfactifs, créant un brouillard sensoriel qui les désoriente. Lorsque Clara froisse légèrement les feuilles, elle libère une dose supplémentaire d’huiles essentielles, renforçant l’effet répulsif. “C’est un geste presque rituel, le soir, avant de dîner dehors. Je passe la main sur les feuilles, elles craquent, et une odeur vive se répand. En dix minutes, je sens déjà la différence.”

Est-elle facile à cultiver, même pour les débutants ?

Quels sont les besoins de la citronnelle de Madagascar ?

Malgré son origine tropicale, cette plante s’adapte bien au climat méditerranéen. Elle aime le soleil, un sol bien drainé, et un arrosage régulier – mais sans excès. “Je l’ai placée dans de grands pots en terre cuite, orientés plein sud. Elle pousse vite, et dès qu’elle a besoin d’espace, je la divise. C’est très gratifiant”, explique Clara. En hiver, elle la rentre à l’abri ou la protège avec un voile d’hivernage. Des jardiniers de Toulouse à Nice, de nombreux témoignages confirment que, bien entretenue, la plante peut vivre plusieurs années.

Faut-il des connaissances en botanique pour en tirer profit ?

Pas du tout. La citronnelle de Madagascar est robuste, peu sujette aux maladies, et ne demande pas de soins sophistiqués. “Je ne suis pas une experte, loin de là”, reconnaît Clara. “Avant, je tuais mes plantes avec trop d’amour – trop d’eau, trop d’engrais. Là, c’est l’inverse. Elle aime qu’on la laisse tranquille, sauf pour une petite taille au printemps.”

Quels sont les bénéfices pour la santé et l’environnement ?

Peut-elle remplacer les répulsifs chimiques ?

Avant d’adopter la citronnelle, Clara utilisait des sprays contenant du DEET, un puissant insecticide. “J’avais des doutes. Je lisais les étiquettes, je voyais ‘toxique pour les animaux aquatiques’, ‘éviter tout contact avec la peau’. Et pourtant, j’en mettais tous les soirs sur mes enfants.” Un dilemme que connaissent de nombreux parents. Aujourd’hui, elle n’en ressent plus le besoin. “Je ne dis pas que c’est 100 % infaillible, mais l’effet cumulatif – les pots, les feuilles froissées, la chaleur du soir – crée une zone tampon très efficace.”

Et pour la biodiversité ?

Un des grands atouts de cette plante, c’est qu’elle cible spécifiquement les moustiques sans nuire aux insectes bénéfiques. “Mes abeilles butinent toujours mes lavandes, les papillons reviennent, et même un petit lézard s’est installé près des pots”, raconte Clara. “Je pense que la citronnelle ne perturbe pas l’équilibre du jardin. Elle fait juste une chose : dire aux moustiques de passer leur chemin.”

Y a-t-il des effets secondaires ou des risques ?

À ce jour, aucun effet négatif avéré n’a été rapporté chez l’humain ou les animaux domestiques. Cependant, il est déconseillé d’ingérer les feuilles en grande quantité sans avis médical, même si certaines cultures les utilisent en infusion. “Moi, je l’utilise uniquement en extérieur”, précise Clara. “Mais j’ai vu des gens en faire des tisanes légères. Chacun fait comme il l’entend, mais je reste prudente.”

Et si on pouvait l’utiliser au-delà du jardin ?

Quelles sont les autres utilisations de cette plante ?

Clara a rapidement découvert que les feuilles de citronnelle de Madagascar avaient d’autres vertus. “Un jour, j’ai mis quelques brindilles dans mon armoire à linge. Je voulais juste une odeur fraîche. Et puis, plus de mites !” Depuis, elle en place dans ses placards, sous les meubles, et même dans sa voiture en été. “C’est naturel, pas agressif, et ça sent bon. Pas comme ces boules de naphtaline qui donnent mal au crâne.”

Peut-elle devenir un élément de décoration ou de bien-être ?

Tout à fait. Avec ses longues feuilles fines et sa couleur vert tendre, la citronnelle apporte une touche exotique aux espaces extérieurs. “Mes voisins viennent me voir pour me demander ce que c’est”, sourit Clara. “Certains l’ont adoptée pour son aspect, d’autres pour ses vertus. Moi, j’aime les deux.” Certaines personnes l’intègrent même à leurs bouquets séchés ou à leurs compositions aromatiques.

Qu’en pensent les experts ?

Les scientifiques valident-ils son efficacité ?

Plusieurs études ont été menées sur les propriétés répulsives du citral, principal composé de la citronnelle. Une recherche publiée dans le *Journal of Insect Science* en 2021 a montré que les zones où la citronnelle était présente voyaient une réduction de 60 à 70 % de l’activité des moustiques *Aedes aegypti*, vecteur de la dengue. “C’est moins puissant qu’un insecticide synthétique, mais beaucoup plus durable et sans impact résiduel”, explique le Dr Lionel Vasseur, botaniste à l’université de Montpellier, qui suit de près l’usage des plantes répulsives en milieu urbain.

Est-elle adaptée à tous les territoires ?

Elle prospère particulièrement dans les régions chaudes et ensoleillées, mais peut être cultivée en pot dans des climats plus frais. “En Île-de-France ou en Alsace, il faut la rentrer à l’intérieur en hiver”, précise le Dr Vasseur. “Mais elle se porte bien sur les balcons, même en ville. Le seul vrai ennemi, c’est le froid humide.”

Quels témoignages d’autres utilisateurs ?

Clara n’est-elle pas une exception ?

Pas du tout. À Nîmes, Élias Benhima, retraité et grand-père de cinq petits-enfants, a adopté la citronnelle après une mauvaise expérience avec un spray chimique. “Mon petit-fils a eu une réaction allergique. Rougeurs, démangeaisons. J’ai tout jeté. Depuis, j’ai six pots sur mon patio. Mes arrosages, c’est le rituel du soir. Et les enfants jouent dehors sans souci.”

À Perpignan, Lina Moreau, fleuriste de métier, l’a intégrée à ses compositions estivales. “Mes clients adorent. Je leur vends des ‘kits anti-moustiques’ : citronnelle, lavande, géranium rosat. C’est local, c’est beau, c’est utile.”

Et à Marseille, Julien Troadec, père de deux enfants, raconte : “On a transformé notre toit-terrasse en oasis. La citronnelle fait partie du décor. On n’a plus vu un moustique depuis deux mois. C’est magique.”

Quels sont les limites de cette solution naturelle ?

Est-elle efficace partout et tout le temps ?

Comme toute solution naturelle, elle a ses limites. Elle fonctionne mieux en plein air, dans des espaces semi-ouverts, et moins dans des zones très humides ou très boisées. “Si vous vivez à côté d’un marais, ce n’est pas une barrière infranchissable”, nuance le Dr Vasseur. “Mais elle réduit significativement les intrusions.”

Faut-il l’utiliser seule ou en complément ?

Clara recommande de l’associer à d’autres gestes simples : éliminer les eaux stagnantes, utiliser des moustiquaires, et privilégier les vêtements clairs. “La citronnelle fait partie d’une stratégie globale. Elle ne remplace pas tout, mais elle change la donne.”

Quel avenir pour la citronnelle de Madagascar ?

Face à l’augmentation des moustiques tigres et aux inquiétudes sur les produits chimiques, cette plante pourrait devenir un pilier de la protection naturelle. Des municipalités expérimentent déjà des plantations urbaines. À Montpellier, un projet pilote a été lancé dans un square pour tester son impact sur les populations d’insectes. “Ce n’est pas une solution miracle”, reconnaît Clara. “Mais c’est un pas vers un été plus serein, plus sain, et plus respectueux de la nature.”

A retenir

La citronnelle de Madagascar est-elle vraiment efficace contre les moustiques ?

Oui, grâce à ses huiles essentielles naturelles, elle repousse efficacement les moustiques, surtout en plein air et dans les zones ensoleillées.

Est-elle facile à entretenir ?

Très facile. Elle demande du soleil, un arrosage modéré, et peu d’entretien. Idéale pour les débutants.

Est-elle écologique ?

Oui. Elle ne nuit pas aux insectes utiles comme les abeilles et évite l’usage de produits chimiques.

Peut-on l’utiliser à d’autres fins ?

Oui. Elle sert aussi d’anti-mite naturel, de parfum d’intérieur, et d’élément décoratif.

Est-elle adaptée à toutes les régions ?

Elle prospère en climat chaud, mais peut être cultivée en pot et rentrée en hiver dans les régions plus froides.