La rencontre qui a fait perdre 11 kilos à Émilie — et changé sa vie en 2025

Perdre du poids n’est pas toujours une décision prise devant une balance ou après avoir enfilé un vêtement trop serré. Parfois, le véritable déclic survient là où on l’attend le moins : dans une salle de conférence, au détour d’un témoignage sincère, ou lors d’une rencontre qui résonne au plus profond de soi. C’est exactement ce qui est arrivé à Émilie Rousseau, 34 ans, gestionnaire de projet dans une entreprise de design à Lyon. Son parcours, loin des régimes express ou des transformations chirurgicales, illustre comment un simple moment d’écoute peut bouleverser une vie entière. Ce n’est pas une histoire de chiffres, mais de sens, de retrouvailles avec soi-même, et de l’impact que peut avoir une parole authentique sur une personne en quête d’équilibre.

Qu’est-ce qui a déclenché le changement chez Émilie ?

Le tournant dans la vie d’Émilie s’est produit lors d’un séminaire d’entreprise consacré au bien-être au travail. Ce genre d’événement, souvent perçu comme une formalité, aurait pu passer inaperçu. Mais ce jour-là, l’intervention d’une nutritionniste invitée, Camille Fournier, a marqué les esprits. Ce n’était pas un discours classique sur les calories ou les super-aliments. Camille a parlé de son propre combat contre le surpoids, de ses échecs, de ses rechutes, et de la manière dont elle avait fini par comprendre que la santé n’était pas une question de restriction, mais de relation à soi.

« Elle a raconté comment elle se cachait derrière des vêtements larges, comment elle évitait les photos, les sorties, les amitiés. Et puis un jour, elle a décidé de ne plus fuir son reflet », raconte Émilie. Ce récit l’a frappée comme une évidence. Elle s’est reconnue dans cette femme, dans cette peur de ne pas être à la hauteur, dans cette sensation de ne pas exister pleinement. « Je n’avais jamais pensé que mon rapport à la nourriture, à mon corps, pouvait être lié à mon estime de soi. Ce jour-là, j’ai compris que je vivais dans une forme d’invisibilité », confie-t-elle.

Comment Émilie a-t-elle abordé les premiers changements ?

À l’issue de la conférence, Émilie n’a pas foncé acheter un abonnement en salle de sport ni lancé un régime draconien. Elle a fait quelque chose de bien plus subtil : elle a pris rendez-vous avec Camille. « Je ne voulais pas de solutions miracles, je voulais comprendre. Et elle m’a dit une phrase que je n’oublierai jamais : “Le changement commence quand tu cesses de te punir pour ce que tu es.” »

Guidée par cette philosophie, Émilie a commencé par repenser son alimentation non comme un ennemi, mais comme un allié. Elle a intégré progressivement davantage de légumes frais, de fruits de saison, et a réduit sa consommation d’aliments ultra-transformés. « Je ne me privais pas, je choisissais. C’est une nuance énorme », explique-t-elle. Elle a aussi appris à cuisiner autrement : des plats simples, colorés, nourrissants, mais surtout savoureux. « J’ai découvert que manger sain, ce n’est pas manger triste. »

Un autre changement clé a été l’introduction du repas assis. « Avant, je mangeais debout, devant mon ordinateur, ou en marchant. Camille m’a fait réaliser que je ne savourais rien, que je ne sentais même pas quand j’étais rassasiée. » Depuis, Émilie prend le temps, même pendant la pause déjeuner au bureau. Elle s’installe, éloigne son téléphone, et mange lentement. « C’est devenu un rituel. Un moment de calme dans ma journée. »

Le sport : une libération plutôt qu’une obligation

Le sport n’a pas été le premier pas d’Émilie, mais il est vite devenu un pilier. « Au début, j’avais honte d’aller à la salle. Je pensais que tout le monde me jugeait. Puis j’ai compris que personne ne faisait attention à moi. » Elle a commencé par des séances de cardio doux, puis a intégré des entraînements de renforcement musculaire. « Ce n’était pas pour brûler des calories, mais pour me sentir forte. »

Elle a aussi découvert la marche en pleine nature. Chaque samedi matin, elle rejoint un petit groupe d’amis pour une randonnée dans les collines du Beaujolais. « C’est devenu un moment sacré. On parle, on rit, on respire. Et on bouge sans y penser. » Pour elle, l’activité physique n’est plus une corvée, mais une forme de liberté. « Chaque kilo perdu, c’était comme une chaîne qui sautait. Je me sentais plus légère, plus présente. »

Quels ont été les résultats concrets de cette transformation ?

En deux mois, Émilie a perdu 11 kilos. Mais ce chiffre, elle le cite presque comme une anecdote. « Le vrai résultat, c’est que je me regarde dans le miroir sans détourner les yeux. » Elle porte désormais des robes qu’elle n’osait plus essayer depuis des années, mais surtout, elle ose dire oui à des invitations, à des projets, à des rêves qu’elle avait enterrés.

Son énergie a changé. « Avant, je rentrais du travail épuisée, je m’affalais sur le canapé. Maintenant, j’ai envie de faire des choses. J’ai repris des cours de théâtre, un truc que j’adorais ado. » Et cette transformation intérieure a eu un impact direct sur sa vie professionnelle. « Je me sens plus légitime. J’ai proposé un nouveau système de gestion de projet à mon équipe, et on l’a adopté. Avant, je me serais tue. »

Un collègue, Thomas Berthier, a remarqué le changement. « Émilie est devenue plus présente, plus assurée. Elle prend la parole en réunion, elle propose des idées. Ce n’est pas qu’un changement physique, c’est une transformation de posture. »

Quel est l’impact émotionnel et psychologique de cette nouvelle vie ?

Pour Émilie, la perte de poids n’a pas été la cause de sa confiance retrouvée, mais son symptôme. « Je ne me suis pas sentie mieux parce que j’ai maigri. J’ai maigri parce que je me sentais mieux. » Ce renversement de perspective est fondamental. Elle a appris à écouter son corps, à respecter ses rythmes, à cesser de se battre contre lui.

Elle a aussi travaillé sur son rapport à l’échec. « Avant, si je craquais sur un gâteau, je me disais que tout était foutu. Maintenant, je sais que c’est juste un moment. Je continue. » Cette bienveillance envers soi, elle la tient de Camille, mais aussi de sa propre expérience. « On ne change pas en étant dur avec soi. On change en étant patient. »

Un autre aspect marquant est sa relation aux autres. « Avant, je pensais que les gens me jugeaient. Maintenant, je réalise que c’est moi qui me jugeais. Et quand tu arrêtes de te juger, tu deviens plus doux avec les autres. » Elle a même commencé à accompagner des collègues qui souhaitaient changer leur mode de vie, pas en donnant des conseils, mais en partageant son expérience. « Je leur dis juste : “Je suis passée par là. Et c’est possible.” »

Quels conseils Émilie donne-t-elle à ceux qui souhaitent entreprendre un tel parcours ?

Le premier conseil d’Émilie est simple : ne commencez pas par la balance. « Regardez ce que vous ressentez. L’énergie, le sommeil, l’humeur. Ce sont des indicateurs bien plus fiables que les kilos. » Elle insiste aussi sur l’importance de la patience. « Ce n’est pas une course. C’est un chemin. Et parfois, on fait des détours. C’est normal. »

Elle recommande de chercher des sources d’inspiration authentiques. « Pas les influenceurs avec des abdos parfaites. Mais des gens comme Camille, qui ont vécu, qui ont lutté, qui ont échoué. Ceux-là, ils savent de quoi ils parlent. »

Enfin, elle invite à repenser la notion de “sacrifice”. « On croit qu’il faut tout abandonner : le pain, le vin, les desserts. Mais ce n’est pas ça, la santé. C’est trouver un équilibre où on peut tout s’autoriser, avec modération et plaisir. » Elle termine par une phrase qui résume tout : « Je ne vis plus pour maigrir. Je vis pour être heureuse. Et le reste suit. »

Quelles leçons peut-on tirer de cette histoire ?

L’histoire d’Émilie montre que les changements profonds ne viennent pas toujours des décisions rationnelles, mais des émotions qui nous traversent. Une parole entendue au bon moment peut être plus puissante qu’un régime de six mois. Elle rappelle aussi que la santé est un tout : physique, mental, émotionnel. Et que le bien-être ne se mesure pas en kilos, mais en sourires, en confiance, en moments de vie pleinement vécus.

C’est aussi une invitation à l’ouverture. Parce qu’on ne sait jamais quand une rencontre, même anodine, peut devenir un tournant. Camille n’avait pas prévu d’inspirer Émilie ce jour-là. Elle partageait simplement son histoire. Et pourtant, cette histoire a changé une vie.

A retenir

Quel a été le déclencheur principal de la transformation d’Émilie ?

Le déclencheur a été l’intervention émotionnelle et sincère de la nutritionniste Camille Fournier lors d’une conférence sur le bien-être au travail. Son témoignage personnel sur sa lutte contre le surpoids a profondément touché Émilie, créant un déclic émotionnel qui a remis en question son rapport à son corps et à sa santé.

Émilie a-t-elle suivi un régime strict pour perdre du poids ?

Non, Émilie n’a pas suivi de régime strict. Elle a opté pour une approche progressive et bienveillante, en intégrant davantage d’aliments frais et en réduisant les produits transformés. L’accent a été mis sur la qualité des choix alimentaires et sur la redécouverte du plaisir de manger, plutôt que sur la restriction.

Le sport a-t-il été difficile à intégrer dans sa routine ?

Au départ, oui. Émilie ressentait de la gêne et de l’anxiété à l’idée de fréquenter une salle de sport. Mais en adoptant une vision du sport comme un moment pour soi, une forme de libération plutôt qu’une obligation, elle a progressivement intégré l’activité physique dans sa vie, avec plaisir et régularité.

Quel a été l’impact de cette transformation sur sa vie professionnelle ?

La transformation a eu un impact significatif sur sa vie professionnelle. Émilie s’est sentie plus confiante, plus légitime, et plus capable de prendre des initiatives. Elle a gagné en assurance en réunion, a proposé de nouvelles idées, et a été perçue différemment par ses collègues, qui ont remarqué sa nouvelle posture.

Quel message Émilie souhaite-t-elle transmettre aux autres ?

Émilie souhaite transmettre l’importance d’une approche holistique de la santé, basée sur la bienveillance, la patience et l’écoute de soi. Elle insiste sur le fait que le bien-être ne passe pas par la privation, mais par la construction d’un équilibre durable, où le plaisir et la santé coexistent.