Sansevieria interdite dès 2025 : cette plante toxique choc cachée dans vos maisons

L’engouement pour les plantes d’intérieur en France connaît un coup d’arrêt avec une annonce choc qui fait trembler les amoureux de la verdure. Une star des salons et terrasses vient d’être mise à l’index pour sa toxicité, déclenchant une onde de choc dans la communauté des jardiniers urbains.

Quelle est cette plante vedette désormais interdite ?

La Sansevieria trifasciata, cette plante graphique surnommée « langue de belle-mère » pour ses feuilles rigides et pointues, trônait jusqu’ici dans des millions de foyers. Adulée pour sa résistance légendaire et ses prétendues vertus dépolluantes, elle cache pourtant un secret toxique qui a poussé les autorités à prendre des mesures radicales.

Pourquoi cette décision soudaine ?

Une étude menée par le Centre botanique national a révélé que cette robuste végétale contient des saponines stéroïdiennes particulièrement dangereuses pour les enfants et les animaux domestiques. « Les cas d’intoxication restent rares, mais les conséquences peuvent être graves », explique Élodie Varenne, toxicologue au CHU de Montpellier.

Comment réagissent les passionnés de botanique ?

Théo Lampérière, paysagiste lyonnais de 42 ans, témoigne : « J’ai une collection de quinze Sansevierias différentes. Certaines variétés rares valent plus de 200€… C’est un véritable crève-cœur. » Comme lui, de nombreux collectionneurs doivent désormais repenser leur approche du jardinage d’intérieur.

Clémence Darcet, jeune mère toulousaine, relativise : « Mon chat a failli mourir après avoir mâchouillé une feuille. Maintenant je comprends pourquoi il était malade. Ces plantes n’ont rien à faire dans une maison avec des enfants ou des animaux. »

Quelles conséquences pour les professionnels ?

Les pépiniéristes doivent faire face à un véritable casse-tête logistique. « Nous devons retirer près de 8% de notre stock », déplore Marc-Antoine Rivoire, gérant d’une jardinerie à Angers. Certains professionnels organisent des opérations de reprise pour recycler ces plantes devenues indésirables.

Que faire si vous possédez déjà cette plante ?

Les experts recommandent :

  • De la placer hors de portée des enfants et animaux
  • D’utiliser des gants pour la manipulation
  • De contacter votre déchetterie pour un retrait sécurisé

Par quoi remplacer sa Sansevieria ?

Plusieurs alternatives tout aussi esthétiques s’offrent aux amateurs :

  • Le Chlorophytum (plante araignée), champion de la résistance
  • Le Zamioculcas, aussi sobre que décoratif
  • Le Calathea, pour des motifs foliaires spectaculaires

Quel impact sur notre environnement ?

Cette interdiction pourrait bénéficier à la flore locale. « C’est l’occasion de redécouvrir nos plantes indigènes », souligne Baptiste Floret, écologue. Certaines mairies envisagent des subventions pour encourager les plantations d’espèces régionales dans les espaces publics.

A retenir

Pourquoi interdire maintenant cette plante ?

De nouvelles études ont prouvé sa dangerosité pour la santé publique, nécessitant une action rapide des autorités sanitaires.

Peut-on être amendé pour en posséder une ?

Non, l’interdiction ne concerne que la vente et la plantation. Mais il est fortement conseillé de s’en séparer pour des raisons de sécurité.

Existe-t-il des aides pour le remplacement ?

Certaines collectivités proposent des bons d’échange dans les jardineries partenaires. Renseignez-vous en mairie.

Cette crise botanique marque un tournant dans notre rapport aux plantes d’intérieur. Elle nous oblige à concilier esthétique, passion et responsabilité, pour créer des espaces verts véritablement sains.