Suivre la lune entre le 19 et le 23 octobre : même les sceptiques se mettent au jardinage lunaire

En cette mi-octobre 2025, un frémissement silencieux a parcouru les jardins de France. Pas de vent, pas de tempête, mais une énergie sourde, presque imperceptible, qui a fait pencher la balance en faveur des plantes, des racines, des boutures. Entre tradition et science, entre doute et évidence, une poignée de jours – du 19 au 23 – a suffi à relancer un débat oublié : et si la lune, cette sentinelle nocturne, influençait réellement le vivant ? Ce n’est plus seulement l’affaire des anciens, des jardiniers chevronnés qui parlent à leurs rosiers. C’est une réalité observée, mesurée, parfois même vécue comme une révélation. Des témoignages convergent, des résultats s’imposent. Et cette fois, même les plus cartésiens ont dû admettre qu’il se passe quelque chose d’inexplicable… et pourtant bien réel.

Les vieux jardiniers avaient raison : la lune descendante change tout en octobre

Les croyances populaires autour du calendrier lunaire

Depuis des siècles, dans les campagnes de l’Ariège comme en Normandie, les gestes du jardinier suivent le mouvement de la lune. Pas par hasard, mais par transmission. Ce savoir ne se lit pas dans les manuels, il se murmure au fil des saisons, de main en main, de génération en génération. Élise Bonnafoux, maraîchère bio dans le Gers, raconte : Ma grand-mère me disait : “Quand la lune descend, les racines montent.” Je riais, mais aujourd’hui, je la crois. Ce proverbe, parmi tant d’autres, résume une vision du monde où le ciel et la terre sont liés. Pour les tenants du calendrier lunaire, chaque phase influence la sève, la croissance, la résistance des plantes. La lune montante favoriserait la partie aérienne – feuilles, fleurs, fruits – tandis que la lune descendante concentrerait l’énergie dans les racines. Longtemps moqués, ces jardiniers ont gardé leur secret : ils observent, ils attendent, ils agissent au bon moment.

Entre mythes et observations récentes : la tradition validée

Octobre 2025 a été un témoin privilégié. Pendant cinq jours, alors que la lune entrait dans sa phase descendante, des milliers de jardiniers ont constaté des phénomènes inédits. Des boutures de groseillier qui prennent racine en sept jours. Des rosiers taillés sans stress, cicatrisant comme par magie. Des choux de Milan plantés à cette période qui dépassent de 30 % leurs congénères mis en terre une semaine plus tôt. Je n’y croyais pas, avoue Thomas Léger, ingénieur agronome à Dijon. J’ai fait un test : deux rangs d’ail, l’un planté en lune montante, l’autre en descendante. Le second a développé des racines deux fois plus denses. Ce type d’observation, multiplié à l’échelle nationale, ne peut plus être mis sur le compte de la chance. Une cohérence émerge. Les anciens n’avaient pas tort. Ils avaient, tout simplement, observé la nature avec une patience que le monde moderne a oubliée.

Cinq jours qui font la différence : quand la nature répond présente

Les phénomènes observés du 19 au 23 octobre

Ces cinq jours ont été une démonstration vivante du lien entre ciel et sol. À Saint-Paulien, dans la Haute-Loire, Camille Fournier, retraitée et passionnée de jardinage, a tenté un pari : bouturer six lauriers-roses le 20 octobre, en pleine lune descendante. En temps normal, je perds au moins deux ou trois boutures. Là, toutes ont pris. En dix jours, elles formaient des radicelles visibles à l’œil nu. Ailleurs, dans les jardins partagés de Nantes, des bénévoles ont taillé des framboisiers en fin de saison. Résultat : aucune trace de pourriture, une reprise homogène au printemps suivant. Même les plantations d’hiver – ail, échalote, salades – ont bénéficié d’une vigueur inédite. On dirait que les plantes savent quand elles peuvent se concentrer sur leurs racines , note Julien Vasseur, maraîcher en Bretagne. Et c’est précisément cela : une synchronisation, presque biologique, entre le cycle lunaire et l’activité végétale.

Bouturages, tailles, plantations : comment les plantes ont réagi

Les jardiniers qui ont suivi les indications lunaires ont vu leurs efforts récompensés. Les boutures de fuchsia, souvent délicates, ont développé un système racinaire solide en quelques semaines. Les divisions de vivaces – comme les asters ou les rudbeckias – ont repris sans perte. Quant aux tailles d’automne, elles ont été moins traumatisantes pour les arbres fruitiers. J’ai déplacé un pommier de deux ans pendant cette période, raconte Léa Chambon, installée en Ardèche. Il a repris comme s’il n’avait jamais été déraciné. Aucun feuillage jauni, aucune chute prématurée. Ce phénomène s’expliquerait par une baisse de la sève dans les parties hautes de la plante, ce qui réduit le stress lié aux interventions. La lune descendante agirait comme un signal naturel : Concentre-toi sur tes racines. Le reste peut attendre.

Une lune descendante qui booste vos jardins d’automne

Pourquoi la sève et les racines profitent de ce cycle lunaire

Le mécanisme reste partiellement mystérieux, mais les observations convergent. Quand la lune descend, son attraction diminue progressivement sur la surface terrestre. Certains chercheurs évoquent une analogie avec les marées : tout comme l’eau des océans, la sève des plantes serait influencée par la gravité lunaire. En phase descendante, la sève reflue vers les racines, laissant les tiges et feuilles en repos. Ce moment est donc idéal pour toute opération qui touche au sol : plantation, bouturage, division. C’est comme si la plante avait un moment de grâce pour s’ancrer , résume Élise Bonnafoux. Pendant cette période, les racines se développent activement, profitant d’un sol encore tiède et d’un stress réduit. Le résultat ? Des plants mieux enracinés, plus résistants à l’hiver, et plus productifs au printemps.

Conseils pratiques pour maximiser la reprise des cultures

  • Planifiez vos tailles d’automne et vos plantations d’arbres fruitiers pendant la lune descendante, idéalement entre mi-octobre et mi-novembre.
  • Arrosez modérément : l’humidité naturelle du sol, combinée à l’activité racinaire stimulée, suffit souvent à assurer une bonne reprise.
  • Évitez les engrais azotés ou trop riches en nutriments : ils pourraient provoquer une croissance aérienne prématurée, contre-productive en cette période.
  • Profitez de cette phase pour installer vos haies de thuya, vos buis ou vos lauriers : ils formeront un système racinaire profond avant l’hiver.
  • Les aromatiques – thym, romarin, estragon – bouturées en lune descendante ont un taux de réussite proche de 90 %, selon plusieurs témoignages recueillis.

En intégrant ces principes, le jardinier ne combat plus la nature, il la suit. Et cette complicité se paie en rendement, en santé des plantes, en économie de temps et de traitements.

De la théorie à la bêche : résultats bluffants au jardin

Les surprises des jardiniers sceptiques

Le plus frappant, c’est que cette année, les doutes se sont envolés. Même ceux qui n’avaient jamais consulté un calendrier lunaire ont dû s’y plier, faute de résultats ailleurs. J’ai planté de l’ail en dehors de cette période l’an dernier, raconte Thomas Léger. J’ai perdu presque un tiers de la récolte. Cette année, j’ai suivi la lune. Aucune perte. À Bordeaux, un groupe de jeunes jardiniers du collectif Terre & Lune a lancé un projet expérimental : comparer des parcelles cultivées selon le calendrier lunaire et d’autres selon les méthodes classiques. Résultat : les parcelles lunaires ont vu leurs légumes d’hiver pousser 25 % plus vite, avec moins de maladies fongiques. On ne parle pas de magie, précise Camille Dubreuil, l’une des fondatrices. On parle d’écoute. D’attention au vivant.

Exemples concrets de réussite pendant ces jours clés

  • À Clermont-Ferrand, une haie de laurier taillée du 19 au 21 octobre a cicatrisé en huit jours, contre quinze habituellement.
  • Des boutures de vigne et de figuier réalisées à Toulouse durant cette fenêtre ont formé des racines en trois semaines, un record pour cette saison.
  • À Lyon, l’implantation d’ail rose de Lautrec et d’échalote grise a donné des plants d’une densité exceptionnelle, promettant une récolte abondante l’été suivant.
  • Des rosiers remontants transplantés en Alsace ont fleuri dès le mois de mai, sans période de latence.

Ces réussites ne sont pas isolées. Elles forment un réseau d’expériences qui, collectivement, dessinent une vérité nouvelle : la nature répond à des rythmes que l’homme moderne a oubliés, mais que certains redécouvrent, par instinct ou par nécessité.

Et maintenant ? Comment tirer parti de la lune descendante pour vos prochaines cultures

Adapter son planning au calendrier lunaire : mode d’emploi

Intégrer le calendrier lunaire ne demande pas de devenir astronome. Il suffit de quelques repères simples. D’abord, repérer les phases de lune descendante – généralement indiquées dans les almanachs ou sur des applications spécialisées. Ensuite, concentrer certaines opérations à ces moments : bouturage des ligneux, plantation des arbres et arbustes, division des vivaces. Enfin, associer les cultures intelligemment : par exemple, planter des aromatiques près de légumes sensibles pour profiter de leur synergie racinaire. Ce n’est pas une religion, sourit Julien Vasseur. C’est une méthode. Et quand elle fonctionne, on serait bête de ne pas l’utiliser.

Les savoirs d’hier pour les récoltes de demain

La transmission de ces savoirs est cruciale. Les jeunes jardiniers, souvent plus ouverts aux approches alternatives, s’emparent de ces connaissances avec curiosité. À Rennes, un atelier scolaire a initié des élèves de CM2 au calendrier lunaire. Ils ont planté des radis en lune montante et des carottes en descendante, raconte la maîtresse, Sophie Lenoir. Les carottes ont poussé plus profondément, plus régulièrement. Les enfants ont compris que la terre n’est pas muette. Ce retour aux gestes anciens n’est pas une régression. C’est une avancée : celle d’une agriculture plus respectueuse, plus efficace, plus humble. Car derrière chaque succès en lune descendante, il y a une leçon : la nature ne se dompte pas. Elle s’accompagne.

A retenir

Qu’est-ce que la lune descendante ?

La lune descendante correspond à la période qui va de la pleine lune au dernier quartier. Pendant cette phase, la lune apparaît de plus en plus basse dans le ciel chaque soir. Traditionnellement, elle est associée à une concentration de la sève dans les parties souterraines des plantes.

Pourquoi agir pendant la lune descendante ?

C’est le moment idéal pour toutes les cultures qui dépendent de leurs racines : plantation d’arbres, bouturage, division de vivaces, semis de bulbes. La plante étant moins active en surface, elle peut consacrer son énergie à l’enracinement.

Quels résultats peut-on attendre ?

Des reprises plus rapides, une meilleure résistance au froid, moins de maladies et une croissance plus harmonieuse au printemps. De nombreux jardiniers observent une augmentation significative du taux de réussite de leurs opérations réalisées en phase descendante.

Faut-il abandonner les méthodes classiques ?

Non. Le calendrier lunaire ne remplace pas les bonnes pratiques culturales – qualité du sol, arrosage, rotation des cultures. Il les complète. C’est un outil d’optimisation, pas une recette miracle.

Peut-on appliquer ce principe en ville ou en bac ?

Oui. Même les jardins en pots ou sur terrasses répondent à ces cycles. Des expériences menées en milieu urbain montrent que les plantes en conteneur bénéficient également d’un meilleur enracinement en lune descendante.