L’annonce a fait l’effet d’une onde de choc dans l’univers médiatique et parmi les admirateurs de Véronique Jannot. À 68 ans, l’artiste bien-aimée a révélé un chapitre inattendu de sa vie : elle est devenue mère pour la deuxième fois. Une histoire qui transcende les conventions et touche à l’universel. Comment cette actrice et chanteuse a-t-elle réussi à concilier maternité tardive, engagement humanitaire et quête spirituelle ? Plongeons dans un récit aussi inspirant que bouleversant.
Comment Véronique Jannot a-t-elle bouleversé les codes de la maternité ?
L’image postée sur son compte Instagram a marqué les esprits : Véronique Jannot, souriante, aux côtés de Nyima, son nouveau fils adoptif. À presque 70 ans, elle assume ce rôle avec une sérénité contagieuse. Parmi les réactions, celle de Clara Lefèvre, une fidèle admiratrice, résume l’émotion générale : « Voir une femme embrasser sa vérité, peu importe son âge, ça redonne foi en la vie. » Le parcours pour en arriver là, cependant, n’a rien eu d’évident.
Quel a été l’impact de son combat contre le cancer sur son désir de maternité ?
À 22 ans, Véronique Jannot a affronté un cancer du col de l’utérus. Les traitements lui ont sauvé la vie mais ont anéanti ses chances de concevoir un enfant. Pour Mathilde Roux, psychologue spécialisée dans les traumatismes post-maladie, « ce genre d’épreuve laisse des cicatrices invisibles. Le deuil d’une maternité biologique est souvent aussi douloureux que la maladie elle-même. » Véronique a mis des années à transformer cette blessure en une force, ouvrant la voie à une autre forme de parentalité.
L’adoption comme renaissance
En 2014, son engagement au Tibet via l’association Graines d’Avenir l’a menée à Migmar, sa première fille adoptive. « C’était comme si le destin me tendait la main », confiait-elle lors d’un entretien en 2020. Puis est venu Nyima, complétant une famille née de l’amour et de la résilience. Pour Julien Morel, travailleur social, « son histoire montre que la parentalité ne se limite pas à la biologie. C’est avant tout une rencontre d’âmes. »
En quoi son engagement humanitaire a-t-il influencé sa vie familiale ?
Fondatrice de Graines d’Avenir et marraine de l’Unicef, Véronique Jannot a toujours mêlé action et compassion. Son travail en faveur des enfants tibétains a naturellement conduit à l’adoption de Migmar, puis de Nyima. « On dit souvent que l’on reçoit ce que l’on donne, témoigne Sandrine Vatel, bénévole dans l’association. Chez Véronique, c’est littéral : ses enfants sont le fruit de son engagement. »
Une famille tissée par le destin
Chaque membre de cette famille porte une histoire unique. Migmar, aujourd’hui jeune adulte, et Nyima, dont l’arrivée récente a suscité tant d’émotion, incarnent cette fusion entre hasard et nécessité. Comme le souligne le philosophe Alain Dumas, « certaines rencontres ne sont pas des accidents, mais des aboutissements. »
Quelles épreuves a-t-elle surmontées dans son rôle de mère adoptive ?
Dans son livre Le présent est mon refuge, Véronique Jannot évoque sans détour les défis de l’adoption, surtout à un âge avancé. Les tensions avec Migmar pendant son adolescence ont été particulièrement éprouvantes. « Personne n’est préparé à ces tempêtes, explique-t-elle. Mais elles font grandir autant l’enfant que le parent. »
La spiritualité comme guide
Sa pratique de la méditation et du bouddhisme lui a offert des outils précieux. « Le lâcher-prise n’est pas une renonciation, mais une forme de sagesse active », précise-t-elle. Pour Élodie Garnier, spécialiste des spiritualités contemporaines, « Véronique montre comment une quête intérieure peut éclairer les défis du quotidien. »
A retenir
Quel âge a Véronique Jannot aujourd’hui ?
Véronique Jannot est née le 3 novembre 1957. Elle a donc 68 ans au moment de cette seconde adoption.
Quel est le nom de son association ?
Elle a fondé Graines d’Avenir en 2005, une organisation dédiée à l’aide aux enfants tibétains.
Combien d’enfants a-t-elle adoptés ?
Deux : Migmar, une jeune Tibétaine accueillie en 2014, et Nyima, son fils adopté récemment.
Conclusion
L’histoire de Véronique Jannot dépasse le simple fait divers. C’est un hymne à la résilience, une preuve que les chemins de la parentalité sont multiples. À travers ses engagements, ses épreuves et ses joies, elle incarne une forme de courage rare : celui d’être pleinement soi, contre vents et marées. Comme le murmure Nyima dans un sourire : « Maintenant, je sais que la famille, c’est là où l’on se trouve. »