Le leasing social pour les voitures électriques à 100 euros par mois est en passe de devenir un pilier de la mobilité verte en France. Après un démarrage fulgurant en 2024, ce dispositif se prépare à une mue en 2025 pour répondre à une demande toujours plus forte. Quelles sont les nouveautés à venir ? Comment en profiter ? Plongée dans les coulisses d’une révolution automobile accessible.
Lancé comme une expérimentation début 2024, le leasing social a créé un véritable raz-de-marée. Prenons l’exemple de Karim Belkacem, un père de famille lyonnais : « Avec mon salaire d’infirmier, acheter une voiture neuve était impensable. Grâce à ce système, je roule maintenant en Zoe pour moins que mon ancien budget carburant. » Ce témoignage résume l’engouement populaire qui a conduit à la suspension temporaire du dispositif – non par manque de succès, mais bien à cause d’un succès trop grand.
Comment fonctionne ce dispositif innovant ?
Concrètement, le leasing social permet de louer une voiture électrique neuve pour un loyer mensuel plafonné entre 100 et 150€, avec possibilité d’achat en fin de contrat. « J’ai opté pour la Spring pendant 3 ans », explique Sophie Lavigne, assistante maternelle dans le Val-d’Oise. « Le plus simple ? Tout se fait en ligne, sans avance de frais. » Cette simplicité administrative a été un atout majeur, mais aussi un défi face à l’afflux de demandes.
Quelles améliorations sont prévues pour 2025 ?
Une offre de véhicules élargie
Les difficultés d’approvisionnement de 2024 ont poussé les pouvoirs publics à négocier avec les constructeurs. « On travaille sur l’intégration de nouveaux modèles urbains », confie un conseiller du ministère sous couvert d’anonymat. L’objectif ? Proposer des véhicules adaptés à tous les besoins familiaux, des citadines aux compactes polyvalentes.
Un ciblage plus précis des bénéficiaires
La refonte des critères d’éligibilité vise à mieux aider les ménages les plus modestes. « Certaines familles juste au-dessus du plafond se sentaient lésées », reconnaît Élodie Vasseur, chargée de mission dans une préfecture. La nouvelle mouture devrait intégrer des paramètres comme la composition familiale ou la zone géographique.
Qui pourra vraiment en bénéficier l’année prochaine ?
Les modalités exactes restent à préciser, mais les grands principes perdurent :
- Plafond de revenus révisé (environ 15.000€/an pour une personne seule)
- Priorité aux foyers sans véhicule récent
- Engagement écologique (interdiction de revendre avant 3 ans)
Comme le souligne Théo Morel, étudiant en alternance : « Même avec un petit salaire, ce système m’a permis d’accéder à une e-208. C’est une vraie bouffée d’air pour nos générations. »
À retenir
Non, le gouvernement s’est engagé à maintenir les tarifs entre 100 et 150€ mensuels pour les bénéficiaires éligibles.
Peut-on choisir n’importe quel modèle électrique ?
Une liste prédéfinie de véhicules sera proposée, privilégiant les modèles les plus accessibles et adaptés aux besoins quotidiens.
Comment se préparer à la réouverture des demandes ?
Il est conseillé de rassembler dès maintenant les justificatifs de revenus et de préparer son projet mobilité. Une plateforme unique centralisera les inscriptions.
Conclusion
Le leasing social électrique renaîtra en 2025 plus fort et mieux organisé. Entre élargissement de l’offre et ciblage renforcé, ce dispositif pourrait bien devenir l’accélérateur de la transition écologique populaire que la France attendait. Comme le résume si bien Clara Duvall, conseillère en mobilité : « Nous passons d’une logique d’aide ponctuelle à un véritable écosystème de mobilité durable pour tous. »