Découverte bouleversante à Saint-Pierre-lès-Nemours : un trésor caché transforme la vie de cinq amis en 2025

Parfois, l’histoire se cache là où on l’attend le moins. Un samedi ordinaire dans le petit village de Saint-Pierre-lès-Nemours a basculé dans l’extraordinaire pour cinq amis d’enfance. Leur balade bucolique s’est transformée en une quête digne des plus grands récits d’aventure, révélant un trésor oublié qui allait bouleverser leur vie et celle de leur communauté.

Comment une simple randonnée a-t-elle mené à une découverte historique ?

Un hasard qui change tout

Léa Morvan, enseignante et passionnée d’histoire locale, se souvient de ce jour avec émotion : « Nous marchions sur le sentier des Trois-Chênes, comme chaque semaine. Mais cette fois, une pierre étrangement alignée avec d’autres a attiré notre attention. C’était comme si la forêt nous guidait. »

Le groupe, composé notamment d’Antoine Besnard, géomètre de métier, a rapidement remarqué que ces pierres semblaient former un chemin discret. « J’ai tout de suite vu que leur disposition n’était pas naturelle », confie-t-il. En suivant cette piste, ils ont débusqué une cavité dissimulée par des ronces – l’entrée d’une grotte que personne ne semblait avoir fréquentée depuis des siècles.

Qu’ont-ils trouvé dans cette grotte mystérieuse ?

Des trésors qui parlent du passé

À la lueur des lampes de poche, les amis ont découvert trois coffres en bois cerclés de fer, partiellement enfouis. À l’intérieur : près de 200 pièces d’or frappées aux effigies de Louis XIV, des bijoux ouvragés, et surtout, un parchemin scellé portant les armoiries de la famille De Chambray, seigneurs locaux au XVIIᵉ siècle.

Clara Duvallon, étudiante en archéologie et membre du groupe, décrit l’instant : « Le parchemin mentionnait une dette de guerre jamais récupérée. Ces objets étaient censés servir de garantie ! » Les analyses ultérieures confirmeront que le trésor, estimé à 800 000 euros, avait été caché vers 1695 pendant la guerre de la Ligue d’Augsbourg.

Comment le village a-t-il réagi à cette trouvaille ?

Un souffle nouveau pour Saint-Pierre-lès-Nemours

En moins d’une semaine, la nouvelle a électrisé les 3 200 habitants. Bastien Le Gall, cafetier sur la place du marché, raconte : « Depuis l’annonce, ma terrasse est toujours pleine. Des journalistes, des curieux, même des chercheurs viennent de partout ! »

La mairie, sous l’impulsion du maire Édouard Valtier, a lancé un projet de parcours historique reliant la grotte au centre-bourg. « Ce trésor est un cadeau pour notre patrimoine », souligne-t-il. Une souscription publique a permis de financer les premières études archéologiques, soutenues par l’INRAP.

Quelles ont été les démarches légales après la découverte ?

Un processus rigoureux pour protéger l’héritage commun

Conformément à la loi française sur les trésors archéologiques, les amis ont immédiatement alerté la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles). « Nous savions que ces objets devaient être expertisés », explique Théo Ravier, le dernier membre du groupe. « Le plus surprenant ? La loi prévoit une récompense pour les découvreurs, mais notre fierté vient surtout d’avoir contribué à l’histoire. »

Les pièces ont été confiées au Musée départemental pour restauration. Certaines seront exposées in situ dans la future « Maison du Trésor », dont l’ouverture est prévue en 2025.

Quel avenir se dessine grâce à cette aventure ?

Des graines plantées pour les générations futures

L’impact dépasse largement le cadre financier. Une association, « Les Amis du Trésor », a été créée pour organiser des visites guidées. Parmi ses membres, la jeune Louna Kerbrat, 16 ans : « Ça m’a donné envie de devenir archéologue ! Désormais, quand je marche dans les bois, je regarde chaque pierre différemment. »

Les cinq amis, quant à eux, ont scellé un pacte : une partie de leur indemnité financera des bourses pour les étudiants en histoire de la région. « Ce trésor nous a offert bien plus que de l’or », résume Léa. « Il nous a rappelé que l’aventure est à portée de pas. »

À retenir

Peut-on conserver un trésor trouvé par hasard ?

Non. En France, toute découverte doit être déclarée aux autorités dans les 72 heures. Une indemnisation peut être versée après expertise.

Comment savoir si un objet est archéologiquement précieux ?

Sa nature (pièces, outils anciens), son contexte (enfouissement, grotte) ou son ancienneté présumée doivent alerter. En cas de doute, contacter sa mairie.

Cette histoire est-elle exceptionnelle ?

Moins qu’on ne croit ! La France compte en moyenne 500 déclarations de trésors par an, selon l’INRAP. Mais peu ont un tel retentissement populaire.