Cette étudiante a changé de voie et décroché 50 000€ en 2025 – son secret va vous surprendre

Il arrive parfois qu’un simple hasard bouleverse une trajectoire professionnelle ou estudiantine. L’histoire de Julie Fontaine, 20 ans, en est la preuve vivante. Étudiante en droit à Strasbourg, elle découvre par accident sa vocation pour l’écologie juridique et se voit récompensée par une bourse conséquente. Une aventure humaine qui démontre l’importance des passions sincères dans le parcours académique.

Comment une étudiante en droit a-t-elle trouvé sa vocation environnementale ?

Julie Fontaine suivait paisiblement son cursus en droit privé lorsque le destin frappa à sa porte sous la forme… d’un séminaire facultatif. « Je voulais juste étoffer mon CV », avoue-t-elle aujourd’hui avec amusement. Pourtant, ces quelques heures passées à étudier les enjeux climatiques vont totalement remodeler son avenir.

L’électrochoc d’une conférence sur le climat

Alors que le professeur Delaunay évoquait les contentieux climatiques internationaux, Julie ressent ce qu’elle décrit comme « une illumination ». « J’ai compris que le droit pouvait sauver des écosystèmes, pas seulement régler des conflits familiaux », explique-t-elle. Dès le lendemain, elle se plonge dans l’étude des lois environnementales européennes.

Pourquoi sa thèse a-t-elle marqué les esprits ?

Transformant sa fascination en projet concret, Julie entreprend une recherche audacieuse : analyser les failles juridiques dans la protection des océans. Pendant huit mois, cette native de Bordeaux cumule les nuits blanches entre cours obligatoires et recherches personnelles.

L’originalité qui fait la différence

« Ce qui a séduit le jury, c’est son approche transversale », souligne Maître Voisin, son directeur de recherche. « Elle a croisé droit maritime, économie bleue et principes climatiques avec une rigueur rare. » Son travail propose notamment un mécanisme innovant de sanction des pollueurs en haute mer, thème toujours peu exploré en France.

Comment 50 000 euros ont changé son parcours ?

La Fondation Clément, spécialisée dans l’innovation environnementale, a repéré son mémoire via le réseau universitaire. Le montant de la bourse dépasse largement les aides habituelles. « C’était plus qu’une surprise, un véritable coup de foudre professionnel », s’émeut Julie.

Des débouchés insoupçonnés

Grâce à ce financement, la jeune femme prépare désormais un double diplôme franco-canadien. « Je vais pouvoir étudier les tribunaux climatiques chez les pionniers québécois », s’enthousiasme-t-elle. Une opportunité qui lui ouvre les portes d’organisations internationales.

Quelles leçons tirer de ce parcours atypique ?

Le cas de Julie illustre parfaitement l’importance des enseignements transversaux. « Les facultés doivent encourager ces passerelles », insiste le doyen Mercier. « La prochaine génération d’avocats devra maîtriser les enjeux écologiques. »

Un modèle pour les futurs étudiants

Déjà, plusieurs juniors suivent son exemple. Comme Bastien Le Roux, 19 ans, qui combine maintenant pharmacie et droit environnemental : « Julie m’a montré qu’on pouvait inventer son propre parcours. » Une preuve que les carrières hybrides ont de l’avenir.

A retenir

Quel a été l’élément déclencheur pour Julie ?

Un séminaire facultatif sur le développement durable a révélé son intérêt pour les aspects juridiques de l’écologie, modifiant complètement son orientation.

En quoi sa thèse se distinguait-elle ?

Par son approche novatrice croisant droit maritime international et protection des océans, avec des propositions concrètes de mécanismes juridiques.

Que lui permet cette bourse exceptionnelle ?

De poursuivre un double diplôme à l’étranger et d’accéder à des réseaux professionnels internationaux spécialisés en droit climatique.

Quel message adresse-t-elle aux étudiants ?

« N’hésitez pas à sortir des sentiers battus. Ce sont souvent les spécialisations inattendues qui créent les vocations les plus passionnantes. »